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    Les courses hippiques en crise ?

    Face à la baisse des paris, les autorités hippiques cherchent des explications et surtout des remèdes… de cheval
    PL PMU CHEVAUX
    Cela fait des années que le phénomène a été constaté, mais ça n’a pas l’air de s’arranger : l’attrait pour les courses hippiques va diminuant. Car la situation est complexe : si les spectateurs sont encore présents, le nombre de paris est en (légère) baisse. Explications…

    La première qui vient à l’esprit est la situation économique des foyers, qui ne les pousse pas à casser leur tirelire et leurs économies pour miser sur un canasson, fut-il hyper favori.

    La seconde est l’accumulation d’offres parallèles, via la Française des jeux, qui a enregistré l’an dernier 4,5 milliards de bulletins validés, lui permettant d’arborer un chiffre d’affaires de 12,1 millions d’euros. Avec des têtes de créneau comme le Loto, le Keno ou l’Euro Millions et tous les jeux de grattage et les paris sportifs. Autant de ressources qui ne vont pas au petit monde du cheval.

    Face à eux, le PMU, malgré ce que l’on peut lire ici ou là, maintient ses positions, avec pour l’an dernier 9,738 milliards d’enjeux (soit un léger recul, de 0,6 %). Quant au produit brut des jeux total (le chiffre d’affaires) il progresse de 1,3 %, à 2,444 milliards d’euros. L’activité hippique totalise 8,896 milliards, les enjeux France étant en repli de 4 %, à 7,854 milliards d’euros. Tandis que les enjeux internationaux progressent de 29 % à 1,042 milliard.

    L’année hippique a été difficile en France l’an dernier, et doit être perçue comme une période de transition, avec la transformation de 3.600 points de vente en Happy PMU et PMU Express, ainsi qu’un nouveau service de paris sur les hippodromes parisiens. Mais côté positif, on notera les expériences du pari par SMS, avec son « scan récépissé », ainsi que le lancement de deux nouveaux produits : le Boost Ordre du Quinté+ (1 million d’euros supplémentaires à partager), et le Report+ pour les paris Couplé et 2sur4.

    Le grand problème de fond, qui n’est pas prêt d’être résolu, concerne le nombre de courses sur l’Hexagone ; 251 hippodromes répertoriés, nous sommes en la matière champions du monde, avec la moitié de l’ensemble des champs de courses européens. Trop, c’est trop, et un jour, il faudra couper et fermer, chacun le sait.

    Mais rassurons-nous, celui de Pont-Long est l’un des préférés des entraîneurs, des jockeys et des turfistes !

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