France Galop, co-détenteur du PMU (avec Le Trot), est l’association à but non lucratif qui gère la filière des courses de galop dans l’Hexagone. Son budget (environ 450 millions d’euros) provient essentiellement d’un prélèvement « sur les quelques 10 milliards d’euros de paris hippiques enregistrés en France chaque année ».
La structure est actuellement engagée dans un chantier de remise à plat des allocations de courses. « En 2020, il existait 4 niveaux d’allocations pour les courses d’inédits de 2 ans en Plat : de 20.000 à 27.000 euros sur le programme parisien et de 16.000 à 18.000 euros en régions. À compter du 1er mars 2021, le programme affichera 2 niveaux d’allocations : 27.000 euros en région parisienne et 18.000 euros pour les hippodromes régionaux », explique France Galop.
Le plan concerne l’ensemble du programme en obstacle, mais seulement les chevaux de 2 et 3 ans en plat. « Cette réforme sera étendue aux chevaux d’âge en Plat dans un second temps », précise l’association, qui avance que tout en simplifiant les projections budgétaires, ce plan « renforcera la lisibilité́ du programme pour les acteurs des courses en déclinant une cohérence des allocations programmées ».
Nouveau système de tracking des courses…
Le 11 janvier, le conseil d’administration de France Galop, au surplus de ces mesures, a décidé de promouvoir 6 hippodromes de première catégorie au rang de pôles régionaux, dont 3 dans les pays de l’Adour. Ainsi, avec Aix-les-Bains, Le Mans et Cholet, ont été élevés les hippodromes de Tarbes, de Dax et de Mont-de-Marsan.
Ce dernier parle d’une « nouvelle qui donne du baume au cœur à l'équipe emmenée par Pascal Darricarrère, directeur technique, qui travaille sans relâche, au quotidien, pour faire de l'hippodrome un site d'excellence ». Le site montois des Grands Pins, avec ses 50 hectares, ses 95 boxes pour les chevaux de passage et ses 25 kilomètres de pistes (parcours plat, de haie, de steeple et de cross), est l’un des plus vastes centres d’entraînement de France. Il dispose en outre d’un restaurant et a récemment ouvert une toute nouvelle salle de réception.
Avec ces promotions, les pays de l’Adour comptent désormais 4 hippodromes « premium ». Les nouveaux venus rejoignent celui de Pau, et plus loin ceux de Bordeaux, Toulouse et La Teste-de-Buch.
On notera par ailleurs qu’après validation d’une nouvelle technologie de suivi des courses sur les hippodromes de Longchamp, Chantilly, Deauville et Auteuil l’an dernier, puis plusieurs mises en service à Lyon, Marseille et Cagnes-sur-Mer, c’est à Pau et Mont-de-Marsan que se poursuivait dernièrement son déploiement national. Le système, développé par l’expert du tracking GPS en environnement sportif McLloyd, sera à terme en usage sur 44 hippodromes premium français. Il permettra l’analyse et le suivi des courses de 600 réunions par an.
« La France sera ainsi le premier pays à offrir une couverture aussi large », explique France Galop. Concrètement, les concurrents des courses seront équipés d’un petit capteur « adapté aux contraintes spécifiques des courses de plat et à obstacles ».
Mont-de-Marsan paré pour les réunions premium…
« La précision sans égale de ce dispositif miniaturisé permet de faire vivre pleinement les courses en direct, du départ à la ligne d’arrivée. Un habillage en direct et en rediffusion, avec l’ordre des concurrents et la vitesse instantanée du cheval de tête, est disponible sur les écrans d’Équidia. Il est également mis à disposition des hippodromes et des opérateurs. À l’issue de la course, le rapport des données de la course et de chaque cheval est mis en ligne sur le site France Galop et signalé par un pictogramme », précise l’association.
Du côté de Mont-de-Marsan, les premières réunions premium sont programmées le 11 février, puis les 1er et 13 mars. Six autres suivront de juillet à septembre. L’hippodrome s’est déjà équipé de premiers tapis de selle nantis de capteurs pour son « galop d’essai » avec le nouveau dispositif de tracking.
Pour conclure, on rappelle que ces réunions et hippodromes « premium » se distinguent par la possibilité de réaliser ses paris en ligne et dans les PMU, et non pas seulement sur l’hippodrome où la course ciblée se dispute.
À l’arrivée, nos beaux hippodromes avaient déjà fière allure, dans les Landes ou au pied des Pyrénées. Ils auront maintenant la reconnaissance nationale qu’ils méritent !
Plus d’informations sur les sites internet
- Hippodrome de Mont-de-Marsan – cliquez ici
- Hippodrome de Dax – cliquez ici
- Hippodrome de Tarbes – cliquez ici
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