Quarante ans plus tard, forte de sa maîtrise des codes de construction Codeti et Codap, elle rejoint le groupe Maten Secomoc qui propose des prestations de service en métallurgie destinées aux grands donneurs d’ordres de l’énergie, de la chimie, de la sidérurgie, de la défense, de l’agro-industrie …
L’entreprise bigourdane vient y ajouter son savoir-faire dans les constructions chaudronnées, tout en bénéficiant du rayonnement du groupe, réputé pour son excellence technique, sa proximité et sa réactivité, ajoutées à sa priorité dans un environnement industriel délicat : la protection et la sécurité de ses employés. Tout comme les différentes sociétés qui interviennent pour Maten Secomoc, elle garde son indépendance lui permettant de traiter avec sa propre clientèle.
Mais, même pour les tuyauteurs, la concurrence étrangère de l’Espagne, du Portugal et des Pays de l’Est, qui affichent des prix beaucoup plus bas, vient compliquer la situation.
Et c’est à Mayotte, auprès de la Direction des constructions navales (DCN) devenue par la suite Naval Group, qu’EGIR va travailler alors pour une centrale électrique. Elle en profite pour se diversifier, et intervient depuis notamment auprès du Service d’Infrastructure de la Défense de Toulon chargé de l'aménagement et de l'entretien des infrastructures militaires (essentiellement de la Marine nationale) de l'arsenal.
En fusionnant avec SAI (Services Alpilles Industries) à Saint-Martin-de-Crau dans les Bouches du Rhône, EGIRSAI assure une meilleure couverture géographique sur le territoire pour la prise en charge de projets globaux de son activité d’ensemblier.
Avec une centaine d’employés répartis sur les deux sites, Yohan Gres, à la tête de l’entreprise depuis 2011, entend bien poursuivre une activité qui redémarre, après quelques contrariétés liées à la crise du Covid.
Informations sur le site internet d’EGIRSAI
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