Groupe Euralis à Lescar

Allez, on avoue, on ne s'est pas foulés pour le titre de cet article. Car les chiffres sont là qui donnent la banane au groupe coopératif béarnais Euralis, porteur de la marque grand public Montfort.

Cette année encore, et pour la seconde fois consécutive, sur le marché du foie gras, Montfort arrive en deuxième position, juste derrière son grand rival et leader, Labeyrie. Mais devant Delpeyrat qui n'a pas fait, du moins dans le foie gras, sa meilleure année.

Un secteur où, en un an, le chiffre d'affaires d'Euralis a augmenté de 7,3%. Tandis que Rougié, sa marque à l'international, gagne à l'export 2%. Merci la Chine.

Ce qu’il faut savoir…

Avec une progression spectaculaire de 12,8% en volume, la marque Montfort confirme son ambition sur le marché du foie gras.

Ceci grâce à une approche très innovante et créative, centrée sur le goût.

« Nous avons symbolisé chacun des goûts proposés, du plus authentique au plus raffiné, par un repère de couleur. Guidés dans leur choix, les consommateurs achètent le foie gras qui leur correspond » précise Alain Tapie, directeur général du Pôle Alimentaire

Et les résultats sont au rendez-vous. « Sur le segment clé du foie gras mi-cuit vendu au rayon Frais, Montfort réalise cette saison une progression record de +33 %. Notre part de marché gagne trois points, à 13,6% ».

Un succès qui profite à l'ensemble du groupe coopératif basé à Lescar, « et particulièrement à nos adhérents éleveurs de canard gras et aux collaborateurs du Pôle qui voient leurs efforts récompensés. J'y vois un signe de la capacité d'Euralis et du Pôle Alimentaire à proposer à ses partenaires distributeurs une offre innovante et de grande qualité » ajoute le vice-président, Claude Laberdesque.

Dans l'ensemble, c'est tout le Pôle Alimentaire d’Euralis qui est en hausse, avec un chiffre d'affaires global en augmentation de 1,3% soit 493 millions d'euros, signe d’une diversification réussie.

Côté marque, Qualité traiteur enregistre un grand bond en avant, avec une progression sur quatre ans de l'ordre de 22%.

Le « pompon » étant rapporté par la marque traiteur Jean Stalaven, de plus en plus présent dans les saladeries, sandwicheries et autres services traiteur de proximité, où l'activité augmente de 50% en un an. Y a bon jambon !

En revanche, là où notre titre n'est plus raccord, c'est au moment d'évoquer le Pôle Agricole, lui toujours dans la grisaille. La faute à la pluie. Et à la baisse du prix des céréales. De son côté, le Pôle Semences va bien, avec une progression de chiffre d'affaires à 2%.

Donc, on confirme : ça va fort pour Montfort. Et que Labeyrie et Delpeyrat continuent de se disputer le marché, notamment prisé du "tarama", tandis que Montfort poursuit ses efforts (cette rime n'est pas volontaire !) sur la proposition d'une gamme agroalimentaire de qualité, portée par des producteurs locaux vigilants.

Informations et recettes sur le site Internet de Monfort

http://youtu.be/lKZwWNEcZnU