Timoko, si souvent vanté dans ces colonnes, est bien le surdoué de sa génération, même s'il a échoué une nouvelle fois sur le fil au Prix d’Amérique ce dimanche, battu par Bold Eagle.
Après avoir remporté l’an dernier le GP de France, il ne lui manquait que cette consécration pour devenir le crack que chacun reconnaît en lui.
Ce qu’il faut savoir…
Il n'aurait pas été illogique que Timoko s’impose sur les 2.700 mètres de Vincennes, puisque via Madame sa mère, il n’est autre que l’arrière petit-fils de Lutin d’Isigny, vainqueur du même Grand Prix d’Amérique il y a pile poil, ou pile crinière, trente et un ans et vaguement cousin du champion Général du Lupin.
En ce 31 janvier, on avait une pensée pour son jeune propriétaire et entraîneur, Richard Westerink, qui a dans le passé déjà encaissé presque 3,5 millions d’euros grâce à son canasson et à qui il fallut une sacrée dose d’inconscience, ou une vista d’expert, pour repérer il y a cinq ans ce trotteur au poil long, au ventre, disons… assez lourd, enfin carrément moche pour tout dire.
Et aujourd’hui, son ancien propriétaire, Paul Van Klaveren, doit se mordre les dents de dépit. Les dents, les ongles ou les sabots, au choix.
Depuis sa base d’Escalans, dans les Landes près de Gabarret, Timoko, ou plutôt son heureux entraîneur qui par ailleurs a été fait citoyen d’honneur de la commune, se savait attendu sur la cendrée de Vincennes.
Déjà vainqueur du Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur, troisième au Prix de l’Atlantique, il a fini deuxième aux États-Unis, dans l’International Trot et a dernièrement survolé de Prix de Bourgogne. Un palmarès impressionnant.
https://youtu.be/143-wRnKB2M
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