Si le festival conserve la caractéristique de sa programmation, qui mélange les travaux de jeunes compagnies de danse à ceux de talents confirmés dans un programme éclectique, cette édition marque un renouveau pour ses organisateurs.
Au menu des grands changements, le festival va s’inviter dans plusieurs villes de la Communauté Pays basque : si l’essentiel des rendez-vous a lieu à Biarritz (au Colisée, au théâtre du Casino, à la Gare du Midi…), pour la première fois de son histoire, le festival se déploie également à Anglet, Bayonne, Mauléon, Saint-Palais et Saint-Pée-sur-Nivelle grâce à de nouvelles collaborations avec la Scène nationale du Sud-Aquitain et des villes de l’Agglomération.
De plus, cette 31e édition marque l’engagement du festival en faveur de la transition écoresponsable, grâce au soutien du Groupe Suez et de la Water Family. C’est pour symboliser la transition, la transformation et la résurrection de cet événement que le CNN Malandain Ballet Biarritz a choisi la grenouille pour promouvoir cette édition.
Le 19 septembre, Suez, la Water Family et l’Atabal organiseront une journée familiale dédiée à la protection de l’océan et aux défis environnementaux en collaboration. Une journée entière de déambulation entre spectacles, animations et ateliers avec comme vecteur fabuleux la danse et la musique, pour réunir tous les publics et les familles.
Enfin, dernière nouveauté de cette année : la première édition du Tremplin Corps et graphique, le 18 septembre à 22h30 sur la plaza Berri. Le concours s’adresse à tous les chorégraphes en herbe et est ouvert à toutes les esthétiques, tous les genres et âges. Pour participer, il suffit d’imaginer une pièce entre 5 et 10 minutes pour un podium de 13,50 de long sur 2 m de large. Le concours sera suivi d’une soirée « liberté dansante » avec food-wine-beer et concert live
Infos et inscriptions au concours : argiah@mac.com
Des compagnies nationales et des créations originales…
Malandain Ballet - Photo : Olivier Houeix
Covid oblige, le festival mettra en avant cette année des compagnies françaises, telles que le CCN de Nantes, le CCN de la Rochelle, le CCN Ballet Preljocaj, le CCN Ballet de l’Opéra national du Rhin, mais également la Compagnie Balkis Moutashar, la Cie Ecrire un mouvement, la Cie Node ou la Compagnie Christine Grimaldi…
Les spectacles ayant été tous reportés ou annulés depuis mars 2020, les différentes compagnies ont eu davantage de temps pour réaliser de nouvelles créations. Ainsi, pour l’ouverture du festival, le Malandain Ballet Biarritz a dansé « L’oiseau de feu et le sacre du printemps ».
[caption id="attachment_146773" align="alignright" width="276"] Sine Qua Non art[/caption]
C’est également le cas de « Nos désirs font désordres » (de la compagnie Sine Qua Non art), d’« Il nous faudrait un secrétaire » (du CCN de Nantes), de Fordlandia (de Lucia Lacarra et Matthew Golding) ainsi que des Sollicitudes (de l’ensemble Cairn).
Jusqu'au 19 septembre, de nombreux autres rendez-vous seront programmés, tels que des conférences, des expositions, des entrainements publics, des spectacles pour enfants, des projections de film, des spectacles en plein air, ainsi que des ateliers.
Vaste programme donc pour un festival qui ambitionne de faire le lien entre le public et la danse sous toutes ses formes.
Pour découvrir le programme complet, rendez-vous sur le site internet du Temps d’aimer la danse de Biarritz
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