OvalieBleus, Bleues, Bleuets, Seven, Pro D2

Les Coqs du Basque Charles Ollivon ont fait chavirer le Stade de France en dominant les Anglais, vice-champions du monde. Les Bleues et les Bleuets se sont inclinés face à leurs homologues d’outre-Manche. En Pro D2, le Stade Montois en décrochant une nouvelle victoire s’est replacé dans la course à la qualification ; le Biarritz Olympique a assuré les 4 points de la victoire, sans forcer. Pau est arrivé en finale du Super Seven à Paris ; ce fut plus difficile pour Bayonne.

France-Angleterre (24-17) : un exploit fondateur ?

On n’osait pas y croire et pourtant ils l’on fait. Le tout avec une solidité et une solidarité exemplaires. Le Stade France, plein comme un œuf, se frottait les yeux quand le XV de France affichait un 24-0, humiliant pour les vice-champions du monde.

Un essai de Vincent Rattez (6e) et un doublé de Charles Ollivon (20e et 56e), complétés par 3 transformations et une pénalité de Romain Ntamack (100% de réussite) : les Anglais étaient au bord de la rupture, pris à la gorge par une défense exceptionnelle des Bleus.

Deux exploits majuscules de l’ailier Jonny May (57e et 65e) ont permis aux visiteurs de revenir à 10 longueurs et surtout de reprendre confiance dans leur puissance. Là où les Coqs des précédents millésimes auraient craqué, la nouvelle génération n’a rien lâché pour préserver cette victoire qui leur apportera la confiance qui les fuyaient depuis plusieurs années.

La défense tricolore a impressionné : 195 plaquages avec 94,2% de réussite ! Il faut dire que le XV de France bénéficie désormais d’un coach d’exception dans ce domaine : Shaun Edwards, un… Anglais.

Ce succès est une très bonne nouvelle pour ce groupe largement renouvelé par Fabien Galthié. C’est aussi une très bonne nouvelle pour tout le rugby français qui a besoin de Bleus conquérants.

Le Basque Charles Ollivon, le Gersois Grégory Alldritt et le Bigourdan Antoine Dupont ont crevé l’écran.

https://youtu.be/Vx6bJgXYueg

https://youtu.be/AYhYS93TGE8

https://youtu.be/IEiIJgZarl4

Les matches du week-end

France-Angleterre (24-17), Pays de Galles-Italie (42-0), Irlande-Ecosse (19-12).

Les autres matches des Bleus

• Dimanche 9 février : France-Italie (16h).
• Samedi 22 février : Pays de Galles-France (17h45).
• Dimanche 8 mars : Écosse-France (16h).
• Samedi 14 mars : France-Irlande (21h).

Crunch perdant pour les Bleues et les Bleuets

Les Françaises se sont inclinées contre les Anglaises au stade du Hameau à Pau (13-19). Elles ont subi en première période et n’ont pas réussi à prendre la main après la pause malgré une forte domination en mêlée. Lise Arricastre (Lons) était titulaire au poste de pilier, et Pauline Bourdon (Bayonne) à l’ouverture. La Bayonnaise, désormais à Toulouse, Céline Ferer, officiait en 3e ligne.

Les moins de 20 ans, doubles champions du Monde, ont raté la marche face aux jeunes Anglais, ce samedi à Grenoble ((24-29). Ils ont craqué à la dernière minute, en caissant un essai qui fait mal. Cette année, le groupe de comprend qu’un seul représentant du bassin Adour Gascogne, le Bayonnais Thomas Dolhagaray.

Biarritz-Angoulême (20-8) : en mode maîtrise

En l’emportant, le Biarritz Olympique Pays Basque (6e) a mis les Charentais (8e) à distance dans la course au top 6, avec 8 points d’avance. Il doit enchaîner pour se rapprocher progressivement du top 4. Après la trêve, les Basques joueront chez un autre concurrent direct pour les phases finales, Vannes (7e à 3 points).

Sous un petit crachin, le BO a maîtrisé les débats de bout en bout, sans avoir besoin de se sortir les tripes. Même si le démarrage a été un peu laborieux, il a vite pris le score avec un maul conclu derrière la ligne par Peyresblanques (8e) et une pénalité de Bernard (13e). Globalement, les Charentais se sont montrés trop approximatif pour pouvoir pousser les locaux dans leurs retranchements.

Hors terrain, il faut attendre les décisions de la prochaine assemblée générale extraordinaire, convoquée pour décider (ou pas) de la dissolution de la société, plombée par de lourds déficits. Dans cette période électorale, ce sera inévitablement l’un des dossiers chauds des Municipales.

Mont de Marsan-Aurillac (23-20) : l’essentiel d’abord

Le Stade Montois a repris du poil de la bête avec cette troisième victoire d’affilée, après celles décrochées en Provence et face aux Catalans. Il n’est plus qu’à 9 points du top 6, avant d'aller à Carcassonne dans 15 jours.

C’est la confirmation de la spirale positive dans laquelle sont entrés les Landais, même si ce ne fut pas un grand match. Mais justement, ils ont montré leur capacité à l’emporter dans uns soirée difficile. Les Montois ont notamment eu des difficultés en conquête et en mêlée. Comme les Cantalous, ils ont aussi commis beaucoup de fautes.

Avec deux essais plantés par Marty (30e) et Laousse-Azpiazu (62e), ils ont posé leur main sur le match, aidés en deuxième période par l’expulsion d’un adversaire, puis le carton jaune infligé à un autre autour de l’heure de jeu. Mais la menace a pesé jusqu’au bout, Aurillac finissant par un essai à la sirène. Ouf !

19e journée de Pro D2

Mont de Marsan-Aurillac (23-20), Biarritz-Angoulême (20-8), Montauban-Oyonnax (21-15), Rouen-Béziers (18-19), Valence-Colomiers (17-18), Vannes-Provence (16-6), Perpignan-Carcassonne (53-10), Nevers-Grenoble (27-18).

Classement de la Pro D2

• Qualification directe pour les demi-finales : Perpignan (63), Colomiers (63),
• Qualification pour les barrages : Grenoble (61), Oyonnax (57), Nevers (51), Biarritz (51)
• Milieu de tableau : Vannes (48), Angoulême (43), Mont-de-Marsan (42), Carcassonne (41, 1 match en moins), Béziers (39), Montauban (36, 1 match en moins), Provence (32, 1 match en moins), Aurillac (29)
• Relégation : Rouen (25), Valence (18, 1 match en moins)

20e journée de Pro D2

Jeudi 13 février : Grenoble-Perpignan (20h45, Canal+ Sport)

Vendredi 14 février : Carcassonne-Mont de Marsan, Provence-Montauban, Angoulême-Valence, Béziers-Aurillac, Oyonnax-Rouen (20h) ; Vannes-Biarritz (20h45)

Dimanche 16 février : Colomiers-Nevers (14h15)

Pau et Bayonne au Super Seven

C’était jour de fête dans le temple du Racing pour ce premier tournoi de rugby à 7 entre clubs du Top 14, avec deux invités pour compléter le tableau : les Barbarians et… Monaco. Le premier objectif était de sensibiliser le public à cette discipline, dans la perspective notamment des Jeux Olympiques de Paris. Opération réussie.

Sur le terrain, c’est le Racing qui a décroché ce premier trophée, en battant la Section Paloise en finale (28-12). Les jeunes Palois, bien motivés grâce à Pourailly, ont montré de belles qualités dans cette discipline et, surtout, se sont fait plaisir. Quant aux Bayonnais, ils étaient davantage en phase découverte.