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Alexandre Gavilan au trot

Meilleur jockey trophée Gal’au Trot 2016, le Montois, formé à l’Afasec, enchaîne les succès. Et ce n’est qu’un début !
GAVILAN 2

El gavilán en espagnol, c’est l’épervier. Un nom qui va plutôt comme un gant à cet Alexandre, Gavilan, de son nom de famille, et jockey de sa profession, qui survole la saison, quand il ne plane pas au-dessus de ses adversaires. Une révélation ? Pas vraiment, aux yeux des connaisseurs, puisque le lauréat des trophées Gal’au Trot 2016 va arriver d’ici peu à la trentaine. Et que tout reste encore à écrire.

C’est dans les locaux de l’Afasec de Mont-de-Marsan que s’est tenue la semaine dernière la seconde édition des « Trophées Gal’au Trot – Les couleurs du Sud-Ouest ».

Un événement, selon Michel Destandau, membre du jury, « né de la volonté de mettre à l’honneur des professionnels des courses hippiques de la région. Chaque spécialité (trot, galop, obstacles), étant représentée par trois chevaux d’exception du Sud-Ouest, fédérant autour d’eux un engouement relatant une belle histoire : Timoko, Feu croisé et Gailo Chop. Courage, ténacité, ambition et réussite sont les valeurs fondatrices de ces trophées. »

Et le vainqueur catégorie jockey a donc été, sans trop de surprise, le montois Alexandre Gavilan, qui aligne régulièrement chaque saison une bonne trentaine, voire quarante victoires sur la cendrée. Des succès qui ne doivent rien au hasard, depuis qu’en mai 2014, à l’âge de quatorze ans, il a rejoint l’Afasec montois. Le voici pour un an à l’école des lads, puis en apprentissage chez l’entraîneur Jean-Luc Pelletan

Il y a sept ans, on le retrouve chez Didier Guillemin, l’entraîneur montois, qui fut le premier de la région à remporter un prix de groupe I (à Longchamp), grâce à Tin Horse. Celui aussi qui a sellé 400 gagnants en tant que jockey. De quoi en prendre de la graine.

Là, Alexandre apprend, regarde, assimile et attend sa chance. Elle survient lorsque Jean-Baptiste Hamel quitte l’écurie. Sa chance est là et l’épervier va fondre sur sa proie. Au point de devenir un jockey qui compte, avec déjà dans sa vitrine un trophée bien visible, celui du Gal’au Trot 2016. Et ce n’est qu’un début !

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