Miren Pradier, vous connaissez ? Non, elle n’est pas la fille de Perrette, qui émoustilla la génération de nos parents et joua avec Bourvil, dans les années 60, mais comme elle, elle est comédienne.
La comparaison s’arrête là, d’autant que Perrette se dénommait en fait Chevau. On comprend qu’elle ait choisi un pseudo. Mais aujourd’hui, c’est de Miren dont on parle, d’autant qu’elle vient d’obtenir le Molière de la meilleure comédie pour « Les faux British ».
Découverte…
C’est à Biarritz (la raison pour laquelle nous nous sommes intéressés à elle) qu’elle est née, il y a quelques années et a découvert la comédie au Théâtre du Versant. Attirée par les planches, elle joue très tôt de grands auteurs : Marivaux, Maupassant, Tchekhov, Feydeau, Pinter.
Puis s’en va travailler avec Jean-Christophe Barc, Karine de Demo et Didier Caron, avant de jouer le rôle de George Sand dans « Prosper & George » de Gérard Savoisin. Une pièce qui obtient un joli succès au Festival d’Avignon Off 2011. Un temps, elle devient même la secrétaire particulière d’Isabelle Adjani ; il y a pire comme marraine !
La voici dorénavant dans l’improvisation théâtrale, grâce à la Ligue d’improvisation française, qu’elle poursuit avec la Compagnie des Femmes à barbe. Avant le succès un peu inattendu mais pas vraiment démérité des « Faux British », qu’elle adapte et joue avec Gwen Aduh : sept amateurs de romans noirs anglais décident de créer un spectacle alors qu’ils ne sont jamais montés sur scène.
Une pièce, anglaise, of course, de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields, qui remporte le Molière 2016 de la meilleure comédie et qui a fait l’unanimité.
De la scène à l’écran, il n’y a qu’un pas, que la Biarrote s’apprête à franchir en mettant en scène un thriller, « A ta place », avec à l’affiche Alexandra Lamy, Isabelle Carré et Pascal Elbé.
Une affiche qui devrait lui valoir encore davantage d’attention. Parce qu’elle le vaut bien.
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