Basée à Bordeaux, MyEli a été imaginée par Ludivine, encore étudiante, avec le Catie, Centre aquitain des technologies de l'information et électroniques. Son idée : créer un bijou connecté pour permettre aux femmes de se sentir plus en sécurité dans les lieux publics mais également au sein des foyers.
« Je souhaite apporter ma pierre à l’édifice d’un monde meilleur ! Marcher vite, appeler un ami sur le trajet, sortir ses clés, baisser le regard, faire un détour pour éviter de passer par une rue trop sombre... on à tous et toutes nos techniques pour se sécuriser et se protéger d'une potentielle agression... » s’enthousiasme Ludivine Romary.
Les deux premiers modèles de bracelets, le doré et l’argenté, ont été proposés en précommande dans le cadre d’une campagne Ulule. Ils abritaient, sous leur élégant médaillon noir, une puce connectée au smartphone de leur propriétaire.
Avec ce dispositif, en cas d’agression ou de situation dangereuse, la victime peut presser ledit médaillon. Avec la possibilité de déclencher une alarme pour faire fuir l’agresseur, et d’envoyer un message pour alerter ses proches, par SMS ou en vocal.
En appuyant deux fois, un message rassurant peut également leur être envoyé : pour leur dire plus vite qu’on est arrivé à destination lorsqu’on voyage, par exemple.
La victime potentielle est géolocalisée pour faciliter l’intervention rapide d’un proche ou, par son intermédiaire, des forces de l’ordre. Une solution très intéressante, offrant la possibilité d’une réaction simple et immédiate en cas d’agression. Le système s’appuie sur la technologie Bluetooth. Il fonctionne jusqu’à 10 mètres du smartphone appareillé.
Avec son look épuré, « discret et tendance », ainsi qu’un prix finalement assez abordable (95 euros), incluant l’application associée, et personnalisable, ce bracelet joint l’agréable à l’utile. Le doré et l’argenté ont été complétés par une version homme et une version cordon.
Outre le volet technologique, MyEli veut donc apporter des solutions de sécurisation efficaces en toute circonstance, y compris en cas d’harcèlement de rue ou de violences conjugales. La jeune femme a aussi créé « L'Intrépide Club », pour « partager une envie de croquer la vie à pleine dent et de profiter de chaque instant. C'est pouvoir se retrouver lors d'événements pour échanger et rigoler tous ensemble. C'est aussi être impliquée au coeur du projet et vouloir participer à son développement pour faire bouger les choses ! »
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