Le premier test transatlantique va être réalisé avec un bateau cargo aux couleurs d’Airbus, baptisé « Ville de Bordeaux », qui va relier Saint-Nazaire au site d’assemblage de l’A320 de Mobile aux Etats-Unis, chargé de pièces d’avion.
L’objectif avec cette propulsion complémentaire est de faire baisser la consommation de fioul avec une pollution réduite de 20%. Les premiers essais, effectués avec un fonctionnement manuel, n’ont pas donné satisfaction. Du coup, il a été développé un dispositif automatisé qui permet de choisir la bonne route pour profiter du vent et tirer ces mastodontes de plus de 80 tonnes.
L’entreprise bigourdane, pilotée par Jean-Marie Bernos depuis 2012, a de belles perspectives devant elle. En effet, Airseas a signé un contrat l’armateur japonais Kawasaki Kisen Kaisha, de K Line, qui possède la cinquième flotte mondiale. L’objectif est d’équiper pas moins de 50 navires marchands.
Du parapente au Seawing…
Nervures est à l’origine spécialisée dans la fabrication de voiles et de parapentes, 100% français. Elle avait déjà engagé une diversification avec la confection de petits parachutes, notamment ceux qui sont utilisés pour les ballons sondes du CNES, ou pour tirer des fibres optiques dans des gaines souterraines.
Le partenariat avec Airseas a propulsé l’entreprise dans une autre dimension. A commencer par la création d’un immense atelier dédié à la production de ces voiles de 500 m², pesant deux cents kilos. « En comparaison, pour un parapente classique, on est sur du 25 m²… »
Avec cette collaboration majeure, Nervures devra aménager de nouveaux bâtiments et recruter. Une bonne nouvelle pour la vallée. A noter, que l’entreprise a reçu le soutien d’EDF notamment pour financer une partie des investissements nécessaires pour fabriquer ces voiles géantes.
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