Confronté à la baisse des enjeux (-9%) comme les autres hippodromes, le Pont Long réfléchit déjà à sa diversification, sous l’impulsion de son nouveau et jeune directeur (31 ans). Le Landais Jean Brouqueyre veut préparer l’avenir de la deuxième place française pour l’obstacle. A commencer par une meilleure utilisation de ce site, récemment rénové, tout au long de l’année. En effet, l’hippodrome palois concentre son activité sur 3 mois, de décembre à février, avec son réputé meeting d’hiver qui accueille plus de 50.000 personnes.
Comme cela commence à se faire ailleurs, la Société d’encouragement des Pyrénées-Atlantiques qui gère le site pourrait, en plus de louer ses installations, se transformer en organisateur d’évènements le reste de l’année. Il ne s’agirait, bien entendu, que de compléter cette activité majeure que représente le meeting. Avec l’arrivée de 400 chevaux, 100 collaborateurs en plus des propriétaires et des entraîneurs… les retombées sont particulièrement importantes pour Pau et ses environs, sachant qu’il faut aussi rajouter 300.000 euros prélevés sur les jeux au profit de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées. Enfin, le Centre de Sers, de l’autre côté de la rocade, accueille 700 chevaux et les meilleurs entraîneurs français, rivalisant avec Chantilly et Maisons-Laffitte.
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