Avec la proposition de la Commission européenne de fermer la pêche à la civelle pendant 6 mois, à compter du 30 janvier, l’émotion était grande chez les professionnels de la région. D’autant que d’autres mesures restrictives étaient prévues sur d’autres poissons. Le Comité national des pêches avait souligné qu’une telle mesure mettrait en péril des centaines d’entreprises en France.
Les pêcheurs sont en partie soulagés. Il a, en effet, aussi été décidé d’organiser les périodes d’ouvertures en fonction des spécificités des territoires. De plus, le taux autorisé de capture (TAC) devrait être revu plusieurs fois par an afin de donner une meilleure visibilité aux professionnels. Elle est indispensable pour la gestion de leurs entreprises, sachant qu’ils doivent répondre à de nouveaux enjeux comme la décarbonation de la filière.
Si le taux de capture pour la sole a été remonté, il n’a pas rattrapé le niveau de 2021. Par contre celui du bar a été augmenté de 7%.
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