Avec la crise sanitaire qui a cloué au sol de très nombreux appareils, Tarmac Aerosave a vu une partie de son activité faire un bond, alors que la maintenance conventionnelle subissait une forte chute. Aujourd’hui, elle accueille 235 avions, et depuis sa création elle en a recyclé 321.
La société bigourdane a étendu son activité sur l’aéroport Francazal de Toulouse, et à Teruel en Aragon. Très sollicitée dès le début de la crise pour héberger et maintenir en état des appareils des compagnies aériennes. Elle a vu ainsi arriver plus de 70 avions en deux semaines, début avril 2020.
Pour son activité de déconstruction, Tarmac Aerosave avait déjà ouvert une porte importante pour l’avenir avec le traitement de l’A380. Il faut savoir que la filiale d’Airbus, Safran et Suez, est capable de recycler 90% des éléments du super-jumbo. Dans les 20 prochaines années, ce démantèlement concernera 280 appareils.
L’entreprise est en mesure de déconstruire 25 avions par an et elle a déjà récupéré plus de 60.000 pièces. Le processus commence par la vidange de tous les fluides (kérosène, huile, eau). Ensuite, tout ce qui a une valeur est récupéré pour être revendu en pièces détachées : sièges, électronique, avionique… Dernière étape, la carlingue est découpée avec ’une scie à câble diamantée.
Avec plus de 350 collaborateurs, dont une bonne moitié à Tarbes, Tarmac Aerosave est un atout exceptionnel pour l’ensemble du site de Pyrène Aéro Pôle. Ce dernier compte déjà quelques belles pépites dans l’aéronautique, dont Daher (constructeur aéronautique), Ségnéré (fabricant de pièces aéronautiques) et le Groupe AAA (équipement aéronautique).
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