Cet engin volant de deux places a été conçu par la startup allemande Volocopter. Les premiers tests ont été réalisés, notamment sur l’aérodrome de Pontoise, au Nord de Paris. Reste deux ans pour obtenir la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Easa). Parallèlement, d’autres grands groupes travaillent sur ce type d’appareils, comme Airbus.
Paris sera ainsi la première ville du monde à proposer ce nouveau transport aérien idéal pour survoler les bouchons et autres obstacles. Trois lignes sont prévues avec 10 taxis volants : Roissy-Le Bourget, Le Bourget-Austerlitz et Issy-les-Moulineaux-Saint-Cyr-l’École. Singapour et Rome devraient s’équiper en suivant.
La liaison entre Le Bourget et Paris prendra 17 minutes contre 1 heure en voiture, avec un véhicule très peu bruyant grâce à son moteur électrique. Si les premiers trajets seront coûteux (environ 200 euros), Volocopter vise à s’aligner ensuite sur les prix pratiqués par Uber. En plus du transport de passagers, cet engin permettra beaucoup d’autres utilisation pour des trajets urgents : intervention de secours, transport de victimes d’accidents, livraison d’organes, etc.
Les Aéroports de Paris s’intéressent de près à l’affaire et ont investi dans Skyports, qui conçoit des plateformes pour accueillir les passagers (départ et arrivée) de ces taxis à décollage vertical, les vertiports. Quant à la Régie des transports (RATP), elle se positionne pour l’exploitation des lignes.
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