Voilà maintenant un peu plus d’un an que Tony Estanguet a été élu au Comité International Olympique. Depuis le 13 juillet 2013, très exactement.
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Après moult péripéties procédurales, dont le sport est coutumier et qui ne le grandit guère. Comment s’est passée son adaptation dans un monde fermé et austère qu’il ne connaissait pas ?
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Voici quelques réponses...
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Oublions la palinodie de son élection : bien qu’élu par ses pairs à la commission des athlètes, un appel d’un japonais ancien champion olympique du marteau, Koji Murofushi, avait retardé son installation.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait rejeté la plainte du nippon, permettant à Tony de devenir le 17e Français membre du CIO et d’y rejoindre pour huit ans Jean-Claude Killy et Guy Drut.
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Désormais pleinement intégré, Tony a été désigné, en janvier dernier, représentant du mouvement olympique au sein du comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage (AMA) avant d’occuper la place de chef de la délégation française aux Jeux olympiques de la Jeunesse, tenus il y a trois mois en Chine, à Nankin.
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Mais l’essentiel de son activité est consacré aux athlètes, en particulier la gestion de leur carrière, qu’elle soit sportive ou postérieure.
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Toutes ces activités l’ont-elles enrichi ? Pas vraiment, puisque 80 % de ses missions sont assurées bénévolement ; heureusement, il assure quelques piges auprès d’entreprises privées, en tant que consultant, en plus de sa prestation de cadre technique fédéral auprès de la Fédération de canoë-kayak.
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L’athlète Estanguet a fait place au cadre sportif, réfléchi, compétent et responsable. Avec le Béarnais, le CIO a fait un bon choix.
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