C'était la bonne grosse vanne à l'époque : "Comment on disait fromage du temps de Jésus ?"... "Rompi"... "Parce qu'il prit le vin, le pain, et le rompit"... Ah ah ah, très drôle ! Mais ce n'est pas de fromage que nous parle Evelyne Malnic dans son ouvrage, plutôt de vin, et de sa relation singulière au sacré, au divin (dit vin).
Ce qu’il faut savoir…
Son livre paru aux Editions Féret en 2015 s'intitule donc "Le Vin et le Sacré". Sous titré : "À l'usage des hédonistes, croyants et libre-penseurs". Bref, de tout le monde...
Pour la forme, sachez que l'objet livre est relié, possède 176 pages et coûte 39,90 euros. Un bel objet, illustré, avec preuves artistiques et reproductions de peintures à la clé. Très bien.
Surtout, c'est le fond qui intéresse ici, ou comment le vin est une boisson à part, lié au Divin dans l'imaginaire, l'expression artistique, depuis toujours.
De l'Antiquité à notre ère, Evelyne Malnic a étudié en profondeur sa relation à toutes les religions, et n'a pas mégoté sur le travail de recherche. Elle est même parvenue à la conclusion que Eve aurait croqué dans du raisin et pas dans cette fichue pomme, en fait.
C'est que le vin et la vigne sont cités la bagatelle de 441 fois dans la Bible, c'est dire si la relation entre les deux est forte. Buvez, ceci est mon sang... Et si la pénurie venait à s'exprimer comme aux Noces de Cana, en Galilée, Jésus transforma l'eau en vin. Dans les autres religions aussi, y compris l'Islam, le vin a son histoire, ses privilèges et parfois ses interdictions.
Evelyne ou la Bible du vin et du divin... Voilà qui nous promet l'ivresse...
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