Désolé, mais c’en est fini de la bicyclette à la papa, où la force des mollets faisait toute la beauté de la discipline. Dorénavant, l’électricité supplée les muscles.
Mieux encore, voici le vélo à hydrogène, dénommé Alpha, inventé par une entreprise sise à Bidart, Pragma Industries, qui vient de présenter aux élus de l’Agglomération Côte Basque Adour (ACBA) sa petite merveille à deux roues, permettant une autonomie électrique de 100 kilomètres, pouvant se recharger via une borne en seulement cinq minutes.
Ce qu’il faut savoir…
Alors qu’un vélo électrique « classique » nécessite trois ou quatre heures pour se recharger, l’Alpha grâce à sa pile placée dans le cadre ne nécessite en effet que cinq petites minutes. Bon, d’accord, il faut toutefois installer une station de production d’hydrogène dédiée, mais c’est un inconvénient mineur.
Ladite pile fournit de l’électricité à partir d’hydrogène, et rejette de l’eau pure. Ecolo, en plus !
Une vue de l’esprit ? Pas vraiment, puisque la commercialisation interviendra dès l’an prochain, avec la production des cent premières unités, passant à mille en 2017.
Le prix ? Assez proche des vélos électriques hauts de gamme, aux alentours de 2.300 euros, avec une baisse significative lorsque l’on passera à l’industrialisation.
Pour mener son projet à la ligne d’arrivée, Pragma Industries s’est alliée à la société Ataway, installée en Savoie, qui a conçu une station de production d’hydrogène, et à un constructeur de vélos de Belfort, Cédric Braconnot.
Si vous voulez le découvrir, et pourquoi pas l’essayer, rendez-vous au 22e Congrès mondial des systèmes de transport intelligent (ITS) qui va se tenir à Bordeaux du 5 au 9 octobre : dix vélos seront mis à votre disposition.
De quoi faire mentir l’adage : là où il y a de l’hydrogène, il y a du plaisir !
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