La sécheresse, les pénuries, l’augmentation des prix de l’énergie mais aussi des semences… ont fait décoller les coûts de production. Les charges à l’hectare ont presque doublé pour atteindre plus de 950 euros. Par exemple, le prix de l’azote a triplé, tandis que celui de l’utilisation du GNR (carburant pour les véhicules agricoles) a doublé.
La récolte de maïs grain devrait avoisiner 10 millions de tonnes (à comparer à 14 millions de tonnes produites en moyenne sur les 5 dernières années). Sur le bassin de l’Adour, c’est le grand écart au niveau de la collecte du maïs. Certaines parcelles ont atteint péniblement 10 quintaux par hectare, d’autres ont produit 10 fois plus. Pourtant, il s’agit d’une plante robuste face aux grosses chaleurs, mais les fortes températures sont arrivées à des moments délicats, comme la floraison. Résultat de tous ces facteurs et de la spéculation, les prix sur les marchés battent tous les records, jusqu’à 350 euros la tonne.
Les 23 et 24 novembre, le congrès national de la filière maïs se tiendra à Pau, sur le thème : « Le maïs français au service de la souveraineté alimentaire et énergétique de l’Europe ». Il rassemblera agriculteurs, semenciers, collecteurs, industriels et élus.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire