Et sinon, comment se porte l'hôtellerie dans la région ? Sans évoquer l'exemple un peu à part de la ville de Bordeaux, avec une profusion d'offres et une clientèle diversifiée et nombreuse. Sans évoquer non plus la concurrence des chambres d'hôtes, dont certaines pourraient être apparentées à de vrais palaces, sans pourtant souffrir de la terrible taxation imposée aux hôteliers traditionnels. Exemple, le domaine de Châtenay, un château du XVème siècle à Saint-Saturnin (72).
A Oloron, Gaëlle et Christophe Dodard, madame à l'administration, monsieur au piano (de cuisine), peuvent en témoigner, qui depuis 2000 ont repris l'hôtel-restaurant Alysson. Un établissement trois étoiles avec ses 47 chambres et sa belle piscine orientée vers les montagnes.
Une table délicieuse et gastronomique, de quoi héberger tous les repas professionnels organisés par le groupe Safran ou la société Lindt. Une clientèle professionnelle et d'affaires qui permet à l'hôtel de conserver des chiffres stables depuis trois ans, malgré la crise économique.
Il faut dire qu'on ne se repose pas ici sur ses lauriers. Plutôt que de continuer dans le train-train quotidien, on prévoit de refaire toutes les chambres, afin de "rester à un haut niveau de service". Tout en investissant, chaque trois ans, 8 à 10.000 euros dans la mise aux normes des installations.
Car la conscience du "client zappeur" est aigue. Et les projets les plus diverses fleurissent un peu partout dans la région, des Ecolodges à Saubion ou Sabres, à l'hôtel 4 étoiles de Moliets, ou l'autre étoilé force 4, un hôtel à Tosse, partie d'un projet immobilier imposant soutenu par le Conseil général des Landes.
Toutefois, à Oloron, l'Alysson demeure pour l'instant un véritable établissement de qualité, qui compte bien se battre pour conserver sa position privilégiée, sur le marché de l'hôtellerie et face aux Pyrénées...
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