Il y a encore quelques années, Shaka Biarritz répondait au nom de NFT Biarritz et concentrait l’essentiel de son programme autour des tokens non fongibles. Mais comme tout bon logiciel, l’événement a su se mettre à jour. On appelle ça un update dans le jargon de la tech. Aujourd’hui, il ne se contente plus de célébrer un seul format numérique : il explore toutes les dimensions du Web3, de l’intelligence artificielle (IA) et même du métavers. L’édition 2025 promet ainsi une expérience immersive où l’on parle code, créativité, cybersécurité et collaboration internationale, avec l’océan comme fond d’écran.
Ce qui n’a pas changé ? L’ADN : une ambiance “chill but no bullshit” qui attire à la fois les gros poissons de la tech et les nouveaux venus. Du 25 au 27 août, plus de 2 000 participants sont attendus au Connecteur, ce hub créatif et entrepreneurial posé à quelques pas des vagues. L'objectif ? Échanger, apprendre, tester et repartir avec des idées claires sur les tendances qui vont rebooter nos industries.
Du NFT à l’IA : mise à jour du système
Comme une application qui passe de la version 1.0 à une release majeure, Shaka Biarritz a élargi son champ d’action. Aux ateliers sur les NFT, sont venues s'ajouter des sessions sur l’IA devenue incontournable de nos jours.
Les organisateurs ont conçu le programme pour que chacun trouve son interface idéale. Débutants ? Des ateliers pédagogiques expliquent comment utiliser l'IA sans pour autant être un expert en informatique. Experts ? Des talks approfondis décortiquent les dernières tendances de l'intelligence artificielle dans beaucoup de domaines de l'entreprise.
Ici, pas besoin d’être un geek chevronné : Shaka veut démocratiser la tech en rendant ses codes accessibles, tout en conservant un niveau de contenu qui passionne les pros.
Pendant trois jours, Shaka Biarritz déroule un programme dense. Conférences visionnaires, masterclass thématiques, workshops immersifs : chaque créneau est calibré pour nourrir autant le cerveau que le carnet d’adresses.
Les moments phares ? Les formations IA & blockchain, des talks sur la cybersécurité, ou encore la découverte d’applications concrètes de l'IA. Le festival s’autorise aussi des parenthèses sportives et conviviales : yoga matinal, running, cours de surf, DJ sets… un savant mélange de mise en réseau et de mise à l’eau.
Et comme tout bon système, Shaka ne ferme jamais vraiment : même hors des conférences, la place est au networking, dans les espaces du Connecteur ou autour d’un café en terrasse avec vue sur l’Atlantique.
L’esprit Shaka
Derrière l’événement, il y a une philosophie claire : connecter les gens avant de connecter les machines. Shaka Biarritz n’est pas seulement un rendez-vous de passionnés ; c’est un catalyseur de rencontres et un terrain d’expérimentation. Les organisateurs misent sur une ambiance décontractée qui encourage les échanges francs, mais exigent en retour des contenus de qualité, ancrés dans l’actualité des technologies.
L’événement assume aussi sa double identité : locale et internationale. Locale, car il s’appuie sur l’écosystème basque et landais, en mettant en avant les entrepreneurs, associations et institutions du territoire. Internationale, car il attire des intervenants et participants venus de toute l’Europe, de San Sebastián à Berlin.
Si l’IA et le Web3 sont souvent perçus comme excitants, la cybersécurité rappelle que toute médaille a son revers. Le 26 août, deux tables rondes exceptionnelles mettront ce sujet en plein écran. La première abordera les stratégies nationales et régionales, avec l’ANSSI, la Gendarmerie nationale, le Ministère de l’Intérieur et le Campus Cybersécurité. La seconde se penchera sur un cas concret : le Pays Basque, ses vulnérabilités et ses acteurs engagés.
Des experts de terrain partageront leurs expériences, rappelant qu’un simple clic peut suffire à tout compromettre : données clients, finances, réputation. L’objectif ? Repartir avec des outils et réflexes pour se protéger dans un monde où la cybercriminalité ne prend jamais de vacances.
Un écosystème branché sur l’avenir
Autre temps fort : le concours de pitch du 26 août. Véritable “battle” d’arguments et de vision, il permettra à la startup lauréate de rejoindre le “Web3 Village” au CES de Las Vegas. Une opportunité rare pour donner de la visibilité à un projet, rencontrer investisseurs et partenaires, et peut-être décrocher le prochain gros contrat.
Shaka Biarritz agit comme un connecteur (au sens littéral et figuré) entre les talents, les idées et les ressources. L’édition 2025 devrait encore renforcer ces liens, avec des retombées économiques et médiatiques pour le Pays Basque, et des collaborations qui se prolongeront bien au-delà des trois jours. L’Office du tourisme, les acteurs institutionnels et les partenaires privés voient dans Shaka un atout stratégique pour faire rayonner le territoire dans le secteur numérique. L’événement s’inscrit ainsi dans une dynamique où innovation rime avec attractivité locale.
En attendant, Biarritz aura prouvé une fois de plus qu’elle sait conjuguer surf et tech, convivialité et expertise, esprit chill et contenu de haut vol.
Sébastien Soumagnas
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