Bayonne-Stade Français (35-34) : toujours invaincu, à l’arraché
L’Aviron Bayonnais s’est à la fois fait peur et s’est rassuré en décrochant un nouveau label d’invincibilité dans son stade fétiche. Peur, parce que tout avait basculé à 4 minutes de la fin avec un essai des Parisiens. Rassuré, car les Basques ont trouvé les ressources pour aller arracher 7 points à la sirène, après une rencontre où ils ont retrouvé de l’audace et de l’enthousiasme. Certes, tout n’est pas parfait, mais ce succès difficile devrait faire du bien au mental d’un groupe qui devrait progressivement retrouver une partie de ses grands guerriers comme Tatafu, Bruni, Tagi, Chouzenoux et Moon.
Terminer la phase aller dans le peloton de tête est une belle satisfaction avec des troupes décimées par les blessures. Reste maintenant à passer la vitesse supérieure à l’extérieur : une bonne occasion sera donnée, le 3 janvier, dans la tanière de Montpellier.
La première période s’est jouée à un rythme fou, Bayonne répondant aux trois essais parisiens en envoyant à dame Capilla (10e), Tiberghien (16e) et Carreras (26e). Un seul point séparait les deux équipes à la pause (25-24), avant un verrouillage en règle, puis la folie des dernières minutes : essai transformé pour le Stade Français (76e) et essai de Paulos pour Bayonne (80e), transformé par Segonds.
Les Ciel & Blanc vont enchaîner avec de sacrés défis : expédition à Montpellier (samedi 3 janvier, 16h35), voyage à Leicester (samedi 10 janvier, 21h), accueil du Leinster (samedi 17 janvier, 16h15), réception de Castres (samedi 24 janvier), déplacement à Toulouse (samedi 31 janvier).
Informations sur le site internet de l’Aviron Bayonnais
Pau-Montpellier (35-33) : un bras de fer qui tourne bien
La Section Paloise a réussi à décrocher un succès précieux au Hameau face à une puissante équipe héraultaise qui n’a rien lâché jusqu’au bout. Le combat fut sévère et heureusement les Béarnais ont su prendre un peu d’avancer au score, après la pause, grâce à l’opportunisme de sa cavalerie. Pau termine donc la phase aller juste derrière Toulouse, avec un matelas de 8 points d’avance sur le 3e, Toulon.
Maximin, en puissance, a planté le premier essai palois (14e), avant une réplique des Cistes. Une contre-attaque fulgurante a ensuite permis à Mondinat d’aller à dame (29e), mais le MHR n’a pas tardé à revenir au score. 15-14 à la mi-temps. Tout restait à faire.
C’est au retour des vestiaires que les Palois ont construit leur victoire, grâce à un doublé de Mondinat (45e), puis à un essai en force d’Isa (62e). Les Vert & Blanc ont ainsi pris le large avec 18 longueurs d’avance. On croyait alors le match plié, mais pas du tout. Les visiteurs ne sont pas passés loin de créer la surprise. Ouf !
La Section ne va pas avoir le temps de souffler et va poursuivre son parcours face à quelques gros calibres : voyage à Lyon (samedi 3 janvier, 16h35), expédition chez les Scarlets (samedi 10 janvier, 21h), réception des Bulls (vendredi 16 janvier, 21h), déplacement à Toulouse (samedi 24 janvier), et accueil de Toulon (samedi 31 janvier).
Informations sur le site internet de la Section Paloise
13e journée de Top 14
Pau-Montpellier (35-33), Bayonne-Stade Français (35-34), Racing-Montauban (61-16), Castres-Lyon (36-22), Clermont-Bordeaux (34-19), Toulon-Perpignan (31-16), Toulouse-La Rochelle (60-14).
Classement du Top 14 au terme de la phase aller
Derrière Toulouse et Pau, Toulon est en embuscade, devant une meute compacte de 8 équipes qui se tiennent en seulement 3 points. La phase retour s’annonce explosive et pleine de suspens.
Qualification directe : Toulouse (47), Pau (46)
Barrages : Toulon (39), Stade Français (34), Bordeaux (34), Bayonne (34)
Milieu de tableau : Racing (33), Castres (33), Montpellier (33), La Rochelle (31), Clermont (31), Lyon (23)
Barrage de relégation : Montauban (7)
Relégation : Perpignan (5)
14e journée de Top 14
Samedi 3 janvier : Perpignan-Toulouse (14h30) ; Lyon-Pau, Montpellier-Bayonne, Stade Français-Castres, Montauban-Clermont (16h35) ; Bordeaux-Racing (21h).
Dimanche 4 janvier : La Rochelle-Toulon (21h05).
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