Publié le 11 janvier 2017 à 20h10

Nouveau décollage pour Fram

Après la reprise par Karavel-Promovacances, le Tour opérator se dote de nouveaux moyens pour rejouer les premiers rôles

Ça s’est passé il y a un an. Et dans le petit monde du tourisme, ce fut ressenti comme un cataclysme : le plus vieux TO (Tour Operator) français était traîné au tribunal de commerce de Toulouse.

Sa reprise in extremis par Karavel-Promovacances a changé la donne, grâce à la puissance du leader de la vente de séjours sur Internet, appartenant au fond d’investissement LBO France.

Fram rejoignait alors les marques de ce groupe faisant voyager chaque année 600.000 touristes, via « Partir pas cher », « Ecotour », « Un monde à deux » « ABC Croisières » ou « Tati Vacances ».

Naturellement, il était impossible de jeter aux oubliettes le nom « Fram » qui dans les enquêtes de notoriété, dépasse le Club Med et Nouvelles frontières. Excusez du peu. Fram devait survivre. Et Fram a survécu.

Depuis un an, bien de l’eau a coulé sous les ponts. A commencer par un nécessaire déménagement des 180 personnes du staff sur un site unique, celui occupé auparavant rue Deville par l’assureur Gan. Mais le point le plus important concerne bien évidemment l’offre, qui a dû être performée. Cela a été possible grâce aux économies d’échelles procurées par les différentes marques du groupe, ayant apporté dans la corbeille de mariée conditions d’achats et contrats négociés à la baisse.

Le résultat : des prix en baisse, qui devraient séduire les clients, partis pour quelques mois sous d’autres cieux, sous d’autres marques. De 10 à 20% selon les offres et les destinations, qui vont être énoncées via une campagne publicitaire à la télévision, d’un coût de 2 millions d’euros et la mise à disposition de 350.000 brochures (cliquez sur le lien ci-dessous, la voici en exclusivité), déposées chez les agents de voyage.

Ceux-ci ont particulièrement été chouchoutés par le groupe, puisque 500 d’entre eux ont été conviés en Thaïlande ou en République dominicaine, histoire de les sensibiliser à ces destinations… d’hiver.

Et comme on ne change pas une formule qui marche, l’accent a été mis sur les hôtels Framissima, en Crète, en Catalogne, en Sicile, ainsi qu’à Djerba. En tout, vingt-cinq sont proposés, qui devraient monter à trente en fin d’année prochaine. Et façon « fourchettes » du Michelin, ils sont désormais classés en nombre de cocotiers. Plus il y en a, mieux qu’ils sont !