Luchon a beau avoir été surnommée « la reine des Pyrénées » par Vincent de Chausenque, être renommée pour ses eaux depuis la plus haute antiquité, avoir accueilli Lamartine, Rostand, Flaubert, Maupassant, Guitry fils ou Alphonse XIII, elle n’en connaît pas moins quelques vicissitudes ferroviaires, dont elle se serait bien passée car il est fortement question d’y fermer sa gare dès le 18 novembre prochain.
Pourtant, le trafic est là, dû pour l’essentiel aux vacanciers, aux curistes et aux amoureux de la montagne, qui y descendent pour gagner Superbagnères, Peyragudes ou Bourg-d’Oueil.
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Ce qu’il faut savoir…
Mais cela ne suffit pas, du moins aux yeux de RFF, l’entreprise qui possède et gère le réseau ferré de France. En cause la sécurité, qui pour être optimale nécessite une sacrée remise en état des installations ferroviaires.
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Et Dieu sait que depuis le drame de Brétigny, les autorités en ont fait leur critère numéro un, et on ne saurait les blâmer.
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Mais cela ne fait guère les affaires de Luchon, desservie les week-ends et les vacances par une grande ligne Intercités, circulant de nuit entre Paris-Austerlitz et la petite ville pyrénéenne. Sans oublier les dessertes régionales, avec les TER Midi-Pyrénées jusqu’à Toulouse-Matabiau. Mais de modernisation du réseau, d’entretien lourd, point.
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Résultat pratique : plus de train pour les fonds de vallée ! Et tant pis pour les usagers et les vacanciers. Ce qui a eu le don de mettre en boule tant l’ancien maire adjoint de Toulouse et ancien cheminot Bernard Marquié, que René Rettig, l’ex maire de Luchon.
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Un espoir subsiste néanmoins : Carole Delga, la secrétaire d’Etat au Commerce (et élue du Comminges) vient d’écrire sur sa page Facebook que « Rien n’est encore acté… J’ai demandé à ce que les crédits soient débloqués sur ce dossier. J’ai bon espoir d’être entendue. »
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On en est là pour l’instant, à un mois seulement du début de la saison hivernale…
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