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L'INFO INCONTOURNABLELe Biarritz Hall Music festival va vous en mettre plein les yeux et les oreilles

C'est parti pour la première édition du Biarritz Hall Music Festival, du 12 au 13 août, un projet musical et scénographique porté par trois amis qui veulent donner la part-belle à tous les styles de musiques
AMBIANCE – Un gros Biarritz Hall Music Festival
C'est l'histoire de 3 amis, Mickael, Jimmy et Diego, amoureux de leur ville qui ont décidé de faire vivre aux locaux comme aux touristes une expérience musicale unique et intense. Avec des têtes d'affiches comme Vladimir Cauchemar, Étienne de Crécy ou encore Habstrakt, l'événement frappe fort pour sa première édition. Nous avons donc rencontré Mickael, l'homme par qui tout a commencé afin qu'il nous raconte la naissance de ce projet, les coulisses de sa préparation mais surtout le lien qui l'unit à ses deux autres compagnons de route.
Etienne de Creecy

Presselib : Comment vous est venue l'idée de créer le Biarritz Hall Music festival ?

Mickael Garcia-Demarsan (M.G.D) : Cela faisait plus d'un an, en pleine période de la Covid, que ça me trottait dans la tête et c'est l'été dernier que j'ai tout mis à plat, parlé à Jimmy. Je lui ai dit voilà j'ai ça, qu'est-ce que tu en penses ? Il a trouvé ça dingue, m'expliquant qu'il avait la même chose dans la tête depuis un certain temps : monter un tel projet.

De mon côté, issu du monde de la restauration, j'étais à un tournant dans ma vie personnelle et professionnelle où j'avais suffisamment d'apport pour lancer ce premier projet sans demander de l'aide, sans être dépendant de qui que ce soit parce qu'aujourd'hui c'est hyper compliqué d'avoir des subventions, surtout que nous sommes une entreprise privée. On va créer une association par la suite à l'issue de ce premier événement parce qu'il n'y a que via une association qu'on peut aujourd'hui en France bénéficier de subventions. J'ai ensuite contacté Diego, je suis vraiment allé lui exposer en profondeur et rendre officielle cette opération.

Presselib : Quels liens vous unissent et pouvez-vous nous décrire le savoir-faire de chacun ?

M.G.D : J'ai grandi avec eux, c'est une histoire d'amitié, on est tous les trois issus de ce petit village biarrot, on est tous les trois nés ici, on a grandi ensemble, on se connaît très, très bien et c'était naturellement que je suis allé vers eux. C'était tellement normal de le faire.

La personne dont je me suis rapproché avant le rendez-vous de présentation du projet en mairie est un ami d'enfance, Jimmy Da Costa, alias DJ Skillz qui est une personne de très haut calibre dans le monde musical du Djing et de la production. Il a été 3 fois champion du monde de scratch, assez reconnu dans cet univers là et donc de la production. Grâce à lui on a réussi à avoir nos premiers contacts plus qu'intéressants, si ce n'est assez incroyable pour un premier événement de collaboration, grâce à ses amitiés dans le milieu. Donc pour en revenir à l'essentiel, j'ai apporté l’idée mais je suis plutôt une personne d'aventure humaine et du coup Jimmy est rentré dans la danse.

Diego Dussarat, un autre très bon ami est intermittent du spectacle dans le domaine de la cascade et de l'animation et, en plus impliqué dans l'organisation de festivals et d'événements festifs. Il fait partie comme moi d'une association ALC dont on organise la Rat's cup, une compétition de surf qui existe depuis 20 ans mais dont le concept musique et surf festival a vraiment été lancé il y a 7 ans. Diego est notre régisseur en chef désigné du fait de son expérience sur cet événement et c'est naturellement que je lui ai proposé cette collaboration pour m'aider à construire la maquette du festival et ainsi lui déléguer toute la partie technique de l'organisation.

Pour résumer, je suis sur tous les champs de bataille, Jimmy se contente de rester sur le secteur de l'organisation en coulisses et de la programmation qu'on fait à 2 et Diego s'oriente sur tout l'extérieur et le fonctionnement du festival.

DJ Habstrakt

Presselib : Quels sont les styles musicaux auxquels s'attendre durant les 2 jours du BHM ?

M.G.D : Le BHM veut être ouvert à tous styles de musique, d'où notre « Hall musique » caractérisant le lieu de l'événement mais aussi le fait de ne pas être catégorisés dans un seul style de musique. Aujourd'hui, oui, c'est compliqué de faire toutes ces choses-là en extérieur et de surcroît en se rapprochant le plus possible du centre-ville. Nous avons donc choisi de nous produire à la Halle d'Iraty. Notre éthique de festival, l'essence même de l'expérience musicale que le festivalier va venir chercher chez nous, qui va être intense de 21h à 2h, c'est vraiment une scénographie extrêmement poussée et unique sur la côte et de surcroît en intérieur.

Nous sommes donc sur un événement de 2 dates, ouvert de 17h30 à 2h du matin. On commencera par promouvoir des DJ locaux, des talents d’ici, ensuite de passer par une performance en live, en avançant dans la soirée parce que pour nous, passionnés de musique, le but est de connecter le public à une performance en direct. Ensuite la soirée arrivera sur du DJ Set ce qui amplifiera l'expérience musicale et sonore sur ce qui se fait dans les plus grands festivals au monde comme l'ultra à Miami. C'est ce qui aujourd'hui plaît aux jeunes et aux moins jeunes, toutes les générations se rejoignent sur cette nouvelle mode d'expérience musicale avec énormément de DJ Set mais qui ne doit pas être catalogué sur le style électro mais bien du « Hall Music ».

Presselib : Qu'est-ce qui différencie le BHM des autres événements musicaux de la côte ?

M.G.D : La différence qui nous démarque des autres manifestations musicales est que nous sommes en intérieur, avec une salle d'Iraty qui a une capacité de 4.500 places. L'expérience se traduit en termes de ressenti musical, sonore et lumineux. Notre scénographie va se faire au rythme de la musique donc plus la musique va être intense, forte, plus la scénographie va être éclatante.

Le festival va être agencé et exploité en extérieur pour que les festivaliers ne soient pas enfermés dans ce cube d'Iraty. Ils pourront en prendre plein les oreilles et si cela ne leur plaît pas pendant une heure, nous ne voulons pas qu'ils se retrouvent un peu en situation de ne pas savoir quoi faire. Il y aura donc des stands à l'extérieur, de body painting, de Tatoo, des stands de partenaires qui animent l'extérieur, un coin chill (détente) pour se restaurer, pour reprendre un peu de force avant de repartir dans l'arène. L'âme de ce festival c'est « Summer Lives », on est là pour passer un moment où la chaleur sera là.

Voir la programmation.

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