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Bonduelle veut pérenniser la filière maïs doux avec les coopératives de l’Adour

Le groupe spécialisé dans la transformation des légumes a signé un nouvel accord-cadre avec Euralis, Maïsadour et Vivadour pour revaloriser le prix d’achat.
Bonduelle veut pérenniser la filière maïs doux avec les coopératives de l’Adour
Dans un contexte de forte inflation lié à la reprise économique mondiale et depuis peu aux événements en Ukraine, Bonduelle souhaite garantir ses approvisionnements en sécurisant les revenus des agriculteurs.

Le 18 février dernier, Bonduelle s’est donc mis d’accord avec les trois groupes coopératifs sur le principe d’une « revalorisation significative du prix d’achat du maïs doux pour l’année 2022 ». Le nouvel accord-cadre va courir sur 3 ans, jusqu’en 2024.

« Cet accord de long terme introduit une garantie de revenus pour les producteurs de maïs. Il répond à un enjeu majeur : la sécurisation des revenus des agriculteurs dans le temps, notamment en lissant l’impact de la volatilité des cours mondiaux et en leur permettant d’avoir une visibilité à moyen terme sur les prix », expose Bonduelle.

Implanté dans les Landes à travers Soléal (Sud-Ouest Légumes Alliance, à Labenne et à Bordères-et-Lamensans), le groupe parle d’un accord « à la hauteur de l’inflation sans précédent qui frappe la filière et qui permet de couvrir l’augmentation des charges de cultures et de poursuivre la transition agro-écologique engagée ».

Pas moins de 450 producteurs du Gers, de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, représentés par les 3 coopératives, fournissent aujourd’hui maïs doux, haricots verts et/ou petits pois à la célèbre marque.

Garanties de revenus pour les producteurs

Les accords en vigueur jusqu’ici se fondaient notamment sur le cours du maïs de l’année précédente, mais alors que les agriculteurs sont confrontés à une augmentation rapide et parfois spectaculaire de leurs charges, le nouvel accord-cadre s’appuiera sur un prix minimum garanti et une analyse des cours à posteriori.

Il s’agit de mieux ajuster le revenu des producteurs pour l’adapter aux contraintes pesant sur leurs coûts. Au-delà des garanties de revalorisation pour l’année en cours, le système de rémunération a donc été repensé.

Bonduelle avance que cet accord assurera « la pérennité de la filière maïs doux française, tant en qualité qu’en volume, ainsi que sa traçabilité ». Le groupe espère aussi aider les agriculteurs dans leur transition agro-écologique en continuant d’abonder son fonds dédié.

« La situation que nous connaissons depuis plusieurs années s’est fortement dégradée ces derniers mois. Notre force réside dans les liens que nous tissons avec nos coopératives partenaires du Sud-Ouest. Ce partenariat et cette confiance mutuelle nous permettent, dans un contexte inflationniste exceptionnel, de poursuivre nos actions pour pérenniser la filière, protéger le revenu agricole et continuer d’offrir à tous l’accès à des produits locaux de qualité », a résumé Cyrille Auguste, directeur général de Bonduelle Europe Long Life.

On notera que cette démarche ne se limite pas aux pays de l’Adour, puisque d’autres accords ont été signés récemment avec des organisations de producteurs de légumes verts des Hauts-de-France.

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