L’origine de la création du Cercle Gascon de Negòcis remonte à l’orée des années 2000. « L’esprit Gascon est davantage promu à l’étranger qu’en France, notamment à travers l’image de D’Artagnan. Nous voulons nous démarquer avec une identité gasconne claire et assumée », présente Jean-Luc Lagrave, le co-fondateur d’Adishatz et membre fondateur de l’association.
Le Cercle Gascon de Negòcis voit finalement le jour en 2021 et regroupe aujourd’hui une trentaine de chefs d’entreprise de tous secteurs (agroalimentaire, industrie, grande distribution, services...). L’idée est de fédérer des entrepreneurs des 10 départements du triangle Bayonne-Bordeaux-Toulouse (Landes, Gers, Béarn, Bas Adour & BAB, Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Ariège sans oublier le Val d’Aran) pour répondre aux réalités locales, et être davantage en phase avec les attentes des consommateurs. Ils se retrouvent ainsi pour mettre en avant cet ADN territorial et valoriser les savoir-faire locaux.
Plus qu’un simple club business, cette association a pour but de mettre en avant et relier la création locale des différents pays gascons. « Notre ambition est d’assumer et de dépoussiérer l’image de la Gascogne, de valoriser le patrimoine immatériel. La Gascogne existe toujours et est toujours active ! », martèle Jean-Luc Lagrave.
Ce cercle d’affaires souhaite créer des initiatives locales de rassemblement pour continuer à se faire connaître, et aller à la rencontre du grand public et d'acteurs locaux. Il met en place des réunions, des visioconférences, divers événements, des rencontres, des journées de formation pour faire grandir ce collectif.
« Nous développons des projets communs et avançons ensemble », insiste Jean-Luc Lagrave. Le 19 octobre prochain, le Cercle Gascon de Negòcis organise une soirée événement au Casino de Capbreton. Des membres de l’association seront présents pour partager leur témoignage.
En 2024, l’association va organiser la première édition de la « Semaine mondiale de la Gascogne », un événement commercial, culturel et gastronomique, lors de la Semaine de la Saint-Jean.
Noémie Besnard
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