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    Sur la route des Mayas / Jour 20

    Chetumal : Elle est totalement "dengue" !
    dengue

    Tu as dû trouver que hier, à Campeche, je débloquais un peu. Mais j'ai des excuses ! Qui sait, peut-être ma chronique animalière de Cobá n'était-elle pas complète. Peut-être qu'en plus d'un chien et d'un scorpion, j'ai aussi honteusement flirté avec une femelle moustique-tigre ! Quoi ?

    Cela expliquerait que je me sois retrouvée dans cette chambre d'hôtel de Chetumal (prononcer "Chétoumal"), avec mal partout, de la fièvre, et le moral en berne (la vanne du jour : "Chetumal partout"), et le docteur qui me commandait d'arrêter mon périple pédestre illico presto.

    Et...

    Coba litNote, je l'ai échappée belle, au début le toubib (très mignon et très compétent au demeurant) a évoqué une malaria (paludisme) ou un chikun gna-gna (chikungunya, oui je sais) because ta Laya, elle se les ai cherchées à traîner pédibus jambus dans des jungles infestées de bestioles. Mais non, c'est une vulgaire dengue, pas bien agréable à vivre mais pas hémorragique, pas mortelle, et je ne fais jamais que rejoindre la cohorte de mes compatriotes français exilés au Mexique qui l'ont tous chopée à moment donné. Au moins, je me sentirai mieux intégrée dans les repas de pote, car je ne serai plus la seule "pas dingo" de la bande ! À toute chose, malheur est bon, qu'elle dit ma philosophie personnelle.

    Tu noteras quand même que je pousse l'amour des Mayas jusqu'à ne me faire infester que sur leur terre ! Et Coba le chien est ravi, car la direction de l'hôtel ayant appris ma maladie exotique (et peut-être aussi en ayant marre d'entendre le toutou pleurer dans leur parking) a décidé exceptionnellement de le laisser entrer dans la chambre ! Coba a immédiatement compris qu'un lit, c'est super confort, hum ! (dès que je reprends des forces, je le douche !)

    Traitement dengueMais bon, il en faut plus pour faire capituler ta Laya unique et donc préférée. Cabourrude, la fille ! Surtout, je réagis bien au traitement de cheval qu'on me file. Donc, on va continuer mais en modifiant un peu le programme, si tu me le permets. Déjà, aujourd'hui, tu vas excuser l'absence de photos illustrant cette chronique ou presque - seul Coba y a eu droit - (j'aurais bien pris le toubib en photo, mais il aurait cru à des complications cérébrales, laisse tomber !) et ma visite du magnifique Musée de la Culture Maya de Chetumal s'est faite sans photo et au bord du malaise.

    Ensuite, nous allons adapter le périple à mon voyage retour (avec Coba, oui !) vers mon chez moi mexicain. Et surtout, je vais faire tout sagement, en rangeant le sac à dos, et en la faisant "traditionnel", à savoir en voiture, et seulement à pied sur les sites. Je sais, c'est moins rigolo (tu adorais me voir souffrir, avoue ?).

    Au nouveau programme, Calakmul toujours (mais sans le treck) et la jungle, puis un détour par un autre grand centre maya, mais au Chiapas, j'ai nommé la cité de Palenque, et enfin le Parc Las Ventas à Villahermosa pour admirer les fameuses et très connues Têtes Olmèques. Nous devrions terminer un peu plus tôt que prévu.

    Ça te dit ?

    C'est que je n'ai pas du tout envie d'échouer dans ma mission PresseLibesque, car sinon, tu vas être fâché et ne plus vouloir entendre parler de moi, et tu ne supplieras pas la rédaction de m'envoyer l'été prochain, au Japon (Sur la route des temples bouddhistes zen), ou en Birmanie (sur la route de Bagan), ou au Népal (Sur la route du bouddhisme tibétain), ou en Argentine (À cheval avec les gauchos), ou au Costa-Rica (Vers un tourisme écolo ?), ou en Inde (La route du curry - après la dengue, la gastro !), tu vois le genre... Et moi je tiens à mon rôle de reporter international pour PresseLib', j'ai pas encore la carte de visite qui va avec, mais vois comme ce serait classe d'exhiber ça devant les copains ! Alors, c'est parti pour un autre petit tour chez les Mayas, avec fin de parcours à Villahermosa ? Dis ouiiii, s'il te plaît...

    En attendant, et pour plus de précaution (hum), je me suis échappée fissa de Chetumal et me suis réfugiée à Campeche, parce que ce toubib allait vouloir me garder comme cobaye, et ce carnet de route, fait depuis une chambre d'hôpital, perdrait beaucoup, beaucoup de son exotisme, tu ne crois pas ?

    Laya qui ne peut qu'aller mieux, et Coba le chien qui va super bien...

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