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Communes où les habitants sont de plus en plus riches

Notre confrère Le Figaro a publié une étude inédite sur l’évolution en dix ans des revenus des Français dans près de 250 villes. Anglet, Bayonne, Pau et Tarbes au palmarès.
Communes où les habitants sont de plus en plus riches
« Nous avons voulu mettre en lumière cette France qui vit bien et réussit. Nous avons mesuré l’évolution des revenus moyens des ménages sur 10 ans et aussi celle de la part de foyers fiscaux aisés (plus de 100.000 euros nets annuels) ».

« Dans certains lieux, les hausses sont spectaculaires. Découvrez où vivent ces Français qui vont (financièrement) de mieux en mieux. Puis consultez toutes les données près de chez vous ».
 
C’est Neuilly sur Seine qui arrive en tête du classement avec 4,62 points concernent l’évolution sur 10 ans de la part des foyers fiscaux à plus de 100.000 euros, et 30,09% d’évolution sur 10 ans du revenu fiscal moyen par foyer.
 
Sur le podium : Paris 9e (5,16 et 20,60%) et Paris 7e (3,62 et 54,01%). Bordeaux arrive en 42e position (1,86    et 7,33%), devant Anglet 43e (72 et 7,69%).
 
Suivent : Toulouse 106e (0,85 et 3,05%), Bayonne 113e (0,58 et 3,65%), Pau 164e (0,52 et 1,95%, et Tarbes 236e (0,0 et 0,53%).
 
Selon Le Figaro, le principal enseignement saute aux yeux. Ce sont dans les zones qui étaient déjà les plus huppées il y a 10 ans que les habitants se sont le plus enrichis. Les arrondissements centraux chics de Paris et la banlieue ouest font un tir groupé en haut de tableau.
 
« C'est la France qui vit bien, constate Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. C’est un constat logique par rapport à ce que l’on observe de l'évolution des revenus en général, les plus riches s'enrichissent plus vite que les autres. C'est cohérent avec un contexte général de ségrégation urbaine. »

Ces résultats sont aussi le fruit de la localisation des grands sièges d’entreprises et des emplois hautement qualifiés.
 
On peut faire le constat que la richesse attire la richesse. « Ces territoires s'enrichissent car les gens y gagnent plus d'argent, mais aussi parce que des gens aisés qui s’y installent », pointe Louis Maurin. « Les ménages sont prêts à dépenser énormément d'argent pour habiter à côté de gens proches socialement. Il y a une forme d’entre-soi ».
 
En prenant le tableau par la fin, on voit une autre France, celle où les revenus n’augmentent pas ou très peu tandis que l’inflation, elle, a progressé.
 
De manière plus étonnante, on retrouve dans le bas du classement des villes moyennes, préfectures ou sous-préfecture de province comme Tarbes, Évreux ou Béziers. En cause, parfois, des dynamiques économiques très locales.
 
« Montpellier, avec son dynamisme, a pu contribuer à paupériser une ville comme Béziers, un peu comme Toulouse avec Tarbes », détaille Louis Maurin. Face à ça, un levier : l’emploi. « Mais il ne faut pas forcément montrer du doigt les élus de ces communes, conclut le directeur de l’Observatoire des inégalités, c'est souvent un héritage historique ».
 
Tous les détails sur le site internet du Figaro

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