Comme beaucoup de Français, Kevin Convard a profité de son confinement pour dévorer bon nombre de séries et émissions télé. Son petit plaisir, c'était Koh Lanta, émission que l'on ne présente plus, puisque diffusée sur TF1 depuis plus de 20 ans. « Je voulais faire quelque chose, entreprendre, et en enchaînant les épisodes, j'ai eu le déclic ! », commence-t-il. Avec l'aide de sa femme agricultrice, et d'amis, il se penche sur le sujet, et trouve l'idée de créer un parc, au cœur d'un champ de maïs, librement inspiré de l'émission.
« Le maïs monte naturellement très haut, donc cela forme des murs naturels. Et puis il y a un aspect sympathique et original à se retrouver au milieu d'un champ pour réaliser des activités en famille ou entre amis ».
Originaire de Lyon, ayant travaillé à Genève et étant aujourd'hui installé en Gironde, Kevin Convard a naturellement trouvé les premiers lieux pour ses parcs. « Pour le lancement, il y en aura un à Lyon, un à Genève, et un à Sanguinet ». On vous avait prévenu, cela paraissait logique...
« Je suis rentré en contact avec des agriculteurs qui ont accepté de nous céder une parcelle. Nous louons donc une parcelle dans un champ, et nous payons également l'agriculteur pour la perte de maïs que notre activité entraîne. À l'issue de la saison, on s'engage à rendre le terrain aussi propre que ce qu'il était à notre arrivée ».
Avec l’aide d’amis, nous avons tout pensé, conçu et fabriqué de nos mains…
Car la dimension responsable est inhérente au projet de Kevin Convard. En effet, ce sont des jeux en bois que les visiteurs découvriront sur place. « Avec l'aide d'amis, nous avons tout pensé, conçu et fabriqué de nos propres mains, et en bois », explique celui qui souhaite également s'impliquer dans l'économie locale en embauchant des saisonniers locaux, majoritairement des étudiants, pour accueillir et guider les visiteurs.
Sur les différents parcs, les aventuriers découvriront une quinzaine d'épreuves par parcours, pour trois parcours différents. « Il y a un parcours aventurier, qui mélange des épreuves physiques, d'adresse et de réflexion et il y a un parcours explorateur constitué d'énigmes et de jeux de réflexion. Tous les deux sont accessibles dès 7 ans et durent en moyenne 1h30, 2h. Enfin, il y a un parcours destiné aux enfants de 3 à 6 ans, qui dure moins d'une heure, pour leur faire découvrir les jeux et l'univers Corn Lanta ». Lors de chaque épreuve, des points sont attribués aux joueurs, et un gagnant est désigné en fin de parcours.
Mais Corn Lanta c'est aussi une expérience approfondie, grâce à des nocturnes, et à des « nuits sanguinaires ». « Ces nuits seront sur réservation. On plonge les visiteurs dans une histoire inquiétante et mystérieuse. Pour ces événements, on engage des acteurs qui proposeront des animations et qui viendront apporter une atmosphère terrifiante au cœur du parcours. L'objectif sera de s'échapper ».
Unique en son genre, le concept de Corn Lanta devrait se développer dans les années à venir. « Nous sommes déjà en discussion avec des agriculteurs pour multiplier les parcs, dans la région et ailleurs, partout en France. Nous souhaitons aussi pouvoir développer plus de parcours, pour que chaque parc ait un parcours unique, avec des jeux différents, et que cela change tous les ans », conclut Kevin Convard. Alors chers lecteurs, cet été, c’est un devoir d'aller jouer aux apprentis aventuriers du côté de Sanguinet, à partir du 9 juillet, car dans le cas contraire, votre sentence serait irrévocable...
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire