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CORRIDADébats au Parlement jusqu’à l’absurde

Les députés n’ont pas eu besoin de voter : le projet de loi a été retiré au dernier moment. Mais des petits groupes très actifs n’ont pas l’intention de lâcher l’affaire…
TEMPORADA AMBITIEUSE – Victorino Martin et corrida concours au Plumaçon

Le combat de Cayron et ses apôtres ne s’arrêtera pas là. Outre le fait qu’ils bénéficient d’une gloire (disproportionnée) offerte par les médias, ils n’auront de cesse de nous imposer leur vision de la société, de nous dicter ce que nous devons faire et ne pas faire.

Il est frappant de voir comment ils ont mobilisé l’emploi du temps des députés ainsi que l’attention des Français sur la corrida, une tradition millénaire… alors que l’urgence est largement ailleurs. L’urgence exige qu’on s’occupe d’abord, avant toute chose, du bien-être humain, avec tellement de familles qui n’arrivent plus à vivre dans la dignité.

Ces antispécistes, souvent « parisiens » et ignorants de la réalité de nos pays, feront également tout pour faire supprimer la chasse. Oubliant un peu facilement que des centaines de milliers de chasseurs sont des habitants de nos campagnes qui aiment plus que quiconque les animaux, et qui jouent un rôle indispensable pour réguler la faune sauvage. Les Cayronistes vont continuer à se battre pour faire bannir le foie gras et même la viande, le poisson…

Ces gens des villes oublient que la Nature est naturellement cruelle, en éliminant notamment, sans le moindre état d’âme, les plus faibles. Ils oublient que les « prédateurs » sont indispensables pour préserver l’équilibre de la faune ; sinon, c’est l’homme, le chasseur, qui doit intervenir.

Quand on parle des toros de corrida, les disciples de Cayron oublient qu’il ne s’agit pas de Blondes d’Aquitaine, mais bien d’une race d’animaux sauvages, préservée avec le plus grand soin. Ils sont le fruit d’un élevage en quasi-liberté pendant 4 à 5 ans, préservant pleinement leurs gênes de toros de combat, avec toute la férocité qui va avec, mais aussi la bravoure et la noblesse (toro bravo).

Seule une petite partie d’entre-eux, les meilleurs, ira dans l’arène affronter l’homme : un torero qui lui porte un immense respect, au point de lui consacrer toute son existence et au point de mettre sa vie en jeu, face à lui, à chaque corrida.

Il faut savoir aussi que la suppression de la tauromachie signifierait la disparition d’une race préservée comme aucune autre, à l’état pur. Alors qu’elle serait la logique, au moment où l’on dépense une énergie folle et des sommes extravagantes pour sauver des ours et des loups ?

Absurde, non ?

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