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    Décollage pour le Système de combat aérien du futur

    Son développement représente un enjeu majeur pour l’avenir du secteur aéronautique dans le Grand Sud-Ouest, à travers quelques grands groupes comme Dassault, Airbus et Safran…
    COMBAT DU FUTUR – L’avion de chasse révolutionnaire est relancé
    Avec la crise sanitaire qui met à mal toute la filière aéronautique, toutes les ouvertures vers des grands projets sont les bienvenues. C’est le cas avec ce SCAF révolutionnaire qui vise à remplacer le Rafale et l’Eurofighter.

    En février 2020, avant le confinement, la France, l’Allemagne et l’Espagne avaient officiellement lancé ce Système de combat aérien du futur (SCAF) et débloqué 180 millions d’euros pour démarrer les premiers programmes de recherche. Les trois pays viennent de trouver un accord pour accélérer le projet. Il faut rappeler que le SCAF devrait coûter dans les 80 milliards d’euros.

    Reste à voir comment se positionneront les autres Nations par rapport aux différents projets internationaux, à commencer par celui du britannique Tempest. Londres vise une collaboration avec la Suède et l’Italie, et tente de séduire le Japon, la Turquie et l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, le Japon, la Turquie et l’Iran travaillent chacun sur la construction de leur propre avion de combat.

    Les premiers vols d’essai du SCAF sont programmés pour 2026 pour permettre d’être opérationnel en 2040, au moment où il faudra remplacer les flottes de Rafale en France et en Allemagne. Sinon, les deux pays devront se tourner vers des solutions non souveraines, comme l’avion F35. L’enjeu est politiquement majeur, en plus d’être essentiel pour la relance économique du secteur aéronautique et de celui de la défense.

    Le Système de combat aérien du futur est révolutionnaire. En effet, il va bien au-delà de la construction d’un simple avion de combat. L’objectif est de développer aussi des drones d’accompagnement et un « cloud de combat » permettant de faire fonctionner tous les appareils en réseau : les avions et les drones, mais aussi des satellites, des missiles pilotés à distance… De quoi donner de nouvelles capacités de frappe, de leurre et de renseignement pour des guerres hautement électroniques.

    Dassault, Airbus, Safran, Thales et MBDA sont mobilisés autour de la préparation du démonstrateur. Ils seront directement concernés par le SCAF. Ce qui est une bonne nouvelle pour le Grand Sud-Ouest et le bassin Adour Garonne.

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