Le Grand Tourmalet se refait une grande beauté

En montagne, et surtout sur les domaines skiables, on met les bouchées doubles avant l’ouverture de la saison touristique. Sans aller plus loin, ou grimper plus haut, prenons l’exemple du Grand Tourmalet qui vient d’entreprendre des travaux lourds pour moderniser ses installations et améliorer ses pistes. Petit aperçu, et même grand aperçu pour rester cohérent, tout schuss sur les deux versants du domaine.

Par quoi commencer ? Peut-être par ce qui intéresse le plus le visiteur, les pistes. Qui ont été longuement étudiées en vue de leur réaménagement et même leur redéfinition. Ainsi sur la Mongie, une piste verte a été créée, permettant au skieur d’accéder skis aux pieds au cœur de la station. Et le domaine d’altitude est désormais joignable par la nouvelle piste des Sapins. Sans oublier la piste Forêt reprofilée et élargie, depuis la Laquette à son arrivée sur le Lienz à 1.450 m, tandis qu’un nouvel espace débutants a été créé, sur la Laquette.

Deux mots de la technique, qui ne passionne personne mais est incontournable. Tout d’abord, les pylônes supportant les nouveaux télésièges, l’un sur le versant Barèges (la Piquette), l’autre vers la Mongie, il a fallu les hélitroyer à l’aide d’un hélico Super Puma. Ce qui a coûté bonbon : 80 euros la minute. Mais le skieur pourra dès cet hiver dire adieu au vieux téléski Pain-de-Sucre et désormais profiter d’un nouveau télésiège 4 places.

Bien sûr, les canons à neige seront bien là ; on se souvient que si l’hiver dernier, ils n’avaient pas pu fonctionner en novembre, à cause de sols trop chauds, en décembre, ils avaient été bien utiles, car on n’avait enregistré que 60 cm de chute de neige…

Ouverture prévue de l’ensemble le 26 novembre, avec le souhait de tous les skieurs du dimanche d’une grande saison pour le Grand Tourmalet. En attendant les 360 hectares de domaine skiable annoncés pour demain ou plus tard, pour un coût de 50 millions répartis sur 7 ans. En tout cas, ce sera grand. Comme le Tourmalet.