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Domolandes, un écosystème pour les projets de l’ESS

L’Economie Sociale et Solidaire fait partie de l’ADN du Technopôle implanté Saint-Geours-de-Maremne. Exemple avec deux structures innovantes…
Photo de la façade DomolandesDR
La plateforme landaise est devenue une opportunité pour ces activités, qui peuvent bénéficier d’un réseau professionnel et d’un accompagnement. Les associations Voisinage et API’UP peuvent en témoigner.

Implantée à Soustons et à Saint-Vincent-de-Tyrosse, l’association Voisinage créée en 1995 a fait de la lutte contre la surconsommation en faveur de l’insertion son cheval de bataille.

Son objectif est de valoriser la vente de textile mobiliers, objets, ou d’électroménagers d’occasion, tout en aidant les personnes éloignées du monde du travail à se réinsérer (environ 70 personnes par an).

« L'idée était de pouvoir faire découvrir d'autres métiers aux personnes qui viennent chez nous et leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences, comme la logistique », précise Fanny Ducamp, (38 ans) directrice de Voisinage.

DR- Voisinage

« L'idée était de pouvoir faire découvrir d'autres métiers aux personnes qui viennent chez nous et leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences, comme la logistique », précise Fanny Ducamp, (38 ans) directrice de Voisinage.

En près de 27 ans, ses activités principales se sont bien développées et de nouveaux services ont vu le jour. À l'image de La Recyclette, un atelier d'autoréparation et d’entretien de vélo à Soustons, créé en 2019, ou de la vente en ligne de seconde main, via sa boutique des Voisins.

Voisinage est implantée depuis avril dernier dans les locaux du technopôle Domolandes, afin de bénéficier d’un environnement entrepreneurial innovant développé autour de la construction durable.

Sur Domolandes est installée les activités de e-commerce et de réparation électroménager de l'association. Les 80% d’appareils auparavant mis au rebut sont désormais réparés et réinjectés dans les boutiques de l'association.

« Cela permet à 10 de nos salariés en parcours d'insertion vers l'emploi de découvrir de nouveaux métiers (agent e-commerce, préparateur de commande, réparateur électroménager, chauffeur livreur...), de développer de nouvelles compétences et de se former (marketing digital, habilitation électrique...) et d'envisager des avenirs professionnels différents », ajoute-t-elle.

De l’upcycling au technopôle

Créée en 2012 à Capbreton, l’association API’UP opère quant à elle dans la conception et la fabrication écoresponsable de meubles et d’objets divers.

Un des salariés d'API'Up fabrique une chaise du modèle Loïc
DR- API'UP

Son atelier d’insertion de 32 salariés fabrique tables, chaises, bureaux, porte-manteaux et autres meubles en série ou sur mesure, avec le concours d’experts en design. Ses collections, qui représentent un total d’une soixantaine de références, sont largement plébiscitées.

De la collecte de déchets jusqu’à la conception et la fabrication de meubles et d’objets 100% recyclés, la structure est presque une filière à elle toute seule. Elle s’impose d’ailleurs peu à peu comme un acteur incontournable de l’éco-mobilier design dans les Landes, le Pays basque et parfois au-delà.

L'association gère ainsi la collecte de déchets très divers, auprès de nombreux acteurs locaux : des déchets de bureau générés par Volcom sur son siège d’Anglet jusqu’aux chutes industrielles de cuir de plusieurs selleries et maroquinerie des landes et du Pays Basque.

API’UP a initié depuis plusieurs années la construction d’une filière de collecte et de valorisation des chutes industrielles de cuir et s’est engagée dans la R&D pour la fabrication de composites écologiques à partir de ces chutes, en partenariat avec l’antenne de Mont de Marsan de l’IPREM (UPPA).

La première de ces éco-matières issue de cette démarche d’innovation, le Granispher est fabriquée dans son atelier de Domolandes et intégrée dans le mobilier fabriqués par API’UP sous la marque Ospher et dédié aux espaces professionnels hybrides.

Noémie Besnard

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