Inaugurée le 1er avril à Bidart, l’interconnexion entre les usines de production d’Anglet (Nive) et de Saint-Pée-sur-Nivelle (Helbarron) garantit désormais l’alimentation en eau de 170.000 habitants, en cas de crise.
D’ici 2040, le Pays basque pourrait perdre jusqu’à 30% de sa ressource en eau disponible. La sécheresse de 2022, qui a placé plus d’une centaine de communes sous restrictions, avait déjà sonné l’alerte. Cette interconnexion permet désormais un soutien mutuel entre les deux sites, avec une capacité de transfert de 13.000 m³ par jour du nord vers le sud, et 8.000 m³ dans l’autre sens. Une fibre optique pilote le tout à distance, en temps réel.
Ce dispositif s’est déjà illustré en novembre dernier, lorsque l’usine d’Helbarron a été arrêtée pour maintenance : 150.000 m³ ont été acheminés sans encombre depuis Anglet. Pour la CAPB, qui vise l’interconnexion totale des sites de production d’ici 2040, ce projet marque une étape clé. « C’est un gain de résilience », souligne son président Jean-René Etchegaray.
Un maillage qui s’étoffe aussi à plus petite échelle, comme entre Espelette et Souraïde ou Irissarry et Ossès. Autant de boucles qui, face à un avenir plus sec, font figure de véritables bouées d’eau potable.
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EAU POTABLEUne interconnexion basque vitale face à la sécheresse
Un tuyau long de 14 kilomètres : un pas de géant pour la sécurité de cette ressource dans un contexte climatique préoccupant.

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