Abonnez-vous
Publié le

ENCORE DES TAXESLe littoral landais vers une surimposition ?

Plusieurs communes envisagent de majorer jusqu’à 60% la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Le ton risque de monter…
Soorts-Hossegor : un beau livre pour les 100 ans

Les villes en déficit de logements ont la possibilité de dépasser le plafond légal. C’est déjà le cas sur le Pays Basque. Bientôt, la facture des propriétaires de maisons de vacances, dans les zones touristiques des Landes, risque de flamber.
 
Depuis la loi de finances de 2017, les communes qui appliquent la taxe sur les logements vacants peuvent choisir un taux de majoration pouvant aller de 5 à 60 % (avant la surtaxe était plafonnée à 20%). Si cette mesure est sensée favoriser une plus grande ouverture du marché immobilier, elle permet aussi aux maires de faire rentrer des recettes supplémentaires. De leur côté, les associations de propriétaires immobiliers protestent vigoureusement contre cette ponction supplémentaire.

Pour cette surtaxe, deux facteurs sont pris en compte sur chaque commune : les prix de l’immobilier et le taux de résidences secondaires.

Concernant ce taux, voici les communes du littoral landais les plus concernées :  Moliets-et-Maa (81% de résidences secondaires), Vieux-Boucau (77,4%), Seignosse (72,5%), Soorts-Hossegor (65,4%), Messanges (59,9%), Capbreton (56,9%), Léon (53,9%), Lit-et-Mixe (53,2%), Vielle-Saint-Girons (50,4%), Saint-Julien-en-Born (48,6%), Mimizan (48%), Biscarrosse (38,6%), Soustons (36,5%), Bias (35%), Gastes (33,9%), Mézos (33,5%), Aureilhan (31%).

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire