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ESPOIRVers un dépistage du cancer très en amont

Des tests sanguins permettraient une détection précoce sur plus de 50 types de cette maladie, augmentant sensiblement les chances de guérison.
ESPOIRS – L’ARN messager contre les cancers avant 2030

C’est lors du Congrès de la Société européenne d’oncologie médicale, à Paris, qu’une étude qui semble prometteuse a été présentée à la communauté scientifique. La présence d’un ADN tumoral dans le sang (baptisé ctDNA) pourrait être repérée et annoncer que le développement de la maladie est imminent. Ce signal est commun à un grand nombre de cancers :  sein, pancréas, colon, poumon, gastrique, etc.

Si cela se confirme, c’est une véritable révolution qui permettrait d’intervenir très tôt en amont. Alors qu’aujourd’hui il faut attendre l’apparition de symptômes. Le plus souvent, les diagnostics sont ainsi beaucoup trop tardifs pour permettre une guérison totale.

Il faut noter que, si toutes les personnes qui ont un ctDNA n’ont pas forcément un cancer, cet ADN tumoral est bien présent chez tous ceux qui en développent un.

A savoir…

Les cancers constituent la deuxième cause de mortalité dans le monde : un décès sur six.

Selon l'agence internationale de recherche sur le cancer (2012), les principaux types de cancers concernent le poumon (1,67 million de nouveaux cas et 552.000 décès), le foie (782.000 nouveaux cas et 746 000 décès), le colorectal (1,6 million de nouveaux cas et 694.000 décès), le sein (528.000 nouveaux cas et 266 000 décès).

Le cancer résulte d'un déséquilibre de l'homéostasie cellulaire par défaut des systèmes de régulation régissant cette homéostasie. Cette défaillance est la conséquence d'altérations génétiques touchant les cellules du corps humain. Trois classes de gènes sont le plus souvent touchées par ces altérations génétiques : les oncogènes, les gènes suppresseurs de tumeurs et les gènes clés de la réparation de l'ADN.

Les marqueurs tumoraux sont des molécules produites en excès par les cellules cancéreuses. Ainsi, une concentration augmentée d'un marqueur tumoral dans le sang, ou les urines, peut correspondre à la présence d'une tumeur dans l'organisme.

Plus de détails dans le rapport de l’Université de Lorraine du 23 juillet 2021

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