Quand le bâtiment va, tout va, qu'ils disaient ! Si l'adage est vérifié, alors tout va... mal dans les Landes, où les derniers chiffres font tirer la sonnette d'alarme.
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La Fédération du bâtiment concède même que plus de 440 emplois ont été perdus en un an. Elle souhaite une réaction et des actes au niveau national pour pouvoir relancer l’activité.
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Ce qu’il faut savoir…
Alors que l'an dernier, les professionnels du bâtiment pensaient avoir touché le fond et ne pouvoir que rebondir, la situation s'est au contraire creusée davantage. Les raisons ? Multiples.
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Une concurrence étrangère qui tire les prix vers le bas, pour des prestations de moindre qualité. Un genre de "low cost" du bâtiment. Sans oublier le statut d'auto-entrepreneur toujours pointé du doigt pour sa façon de "casser" les prix sans proposer des travaux à la hauteur des exigences de la profession.
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Quant aux collectivités territoriales, pour cause de réductions de budget drastiques, elles ne lancent plus de grands chantiers. Par effet boule de neige, les entreprises du bâtiment locales, déjà amplement fragilisées, sont obligées de procéder à des amputations dans leur personnel.
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La sortie du tunnel ne s'affiche pas, puisque les mises en chantier de logements continuent de dégringoler, tout comme la construction de bureaux ou locaux industriels ou commerciaux.
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Mais comme l'espoir fait vivre, on veut croire aux propositions récentes du gouvernement en matière de logement, et espérer que la relance approche. Au moins, au sommet de l'Etat s'est-on enfin rendu compte du moteur de reprise et d'emploi que représente le secteur du bâtiment.
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Après les mots, désormais on attend les actes, et les faits concrets, car la situation est grave. Mais pas désespérée. Car si les mots ne bâtissent pas de murs, les actes, oui !
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