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Le Festival international du film documentaire se prépare à Biarritz

Malgré le omicron, le Fipadoc se déroulera du 17 au 23 janvier prochains. Bien entendu, en s’adaptant aux conditions sanitaires.
Biarritz capitale du film documentaire
En parallèle, les temps forts habituels sont maintenus, des journées professionnelles à l’espace numérique Smart en passant par un « focus » qui sera cette année consacré à la production documentaire du Benelux.

Le maintien de cet événement est une bonne nouvelle pour les amateurs de ce rendez-vous, qui s’impose année après année dans le paysage international, même si 2021 ne sera pas encore le millésime « normal » que nous attendons tous.

« Portée par la conviction que l’expérience de la salle de cinéma est faite de partage et de convivialité, l’équipe du Fipadoc se réjouit de retrouver bientôt les spectateurs et les spectatrices du festival ainsi que les invités du festival dans les salles en personne à Biarritz », explique toutefois l’organisation, qui a mis en place un protocole sanitaire avec jauges, port du masque et contrôle systématique des pass sanitaires et vaccinaux.

Pour cette édition, pas de popcorn ou de soda en salle et tous les événements se tiendront assis. De même, le festival invite les spectateurs « à prêter une attention pleine au respect des gestes barrières ». Cela dit, le plaisir durera un peu plus longtemps, puisque le festival s’allonge d’une journée.

Hommage à Heddy Honigmann

La réalisatrice et productrice néerlando-péruvienne sera mise à l’honneur. Cinq des films de Heddy Honigmann seront projetés pour l’occasion, dont les récents « No hay camino » (2021) et « 100 up - Age Is Just a Number » (2020, une série de portraits de centenaires à travers le monde), ou encore le plus ancien « The Underground Orchestra », qui suit les musiciens des rues et du métro de Paris.

Le festival va proposer une sélection de 4 films récents à visionner en famille (à partir de 8 ans), dont 3 français : « En terrain libre » (de Marie Famulicki, Delphine Moreau et Corinne Sullivan, France, 2020), « L’appel du Nord » (de David Guersan et Thibaut Branquart, France, 2020), « Yukon, un rêve blanc » (de Mathieu Le Lay, France, 2021). C’est un film britannique sur le surf, sorti cette année, qui complètera cette sélection, « Ride the Wave » de Martyn Robertson.

Une nouvelle catégorie « Le goût du doc » explorera en outre la production de films culinaires. Le festival devrait aussi proposer un certain nombre de projections sous-titrées en basque.

Les autres rendez-vous habituels du festival se tiendront également, à commencer par ses journées professionnelles (du 17 au 21), émaillées de conférences, de tables rondes, de masterclasses, d’ateliers et de séances de pitchs. De même, le Smart, espace en accès libre destiné aux expériences numériques, sera bien installé au Bellevue et « proposera environ 25 œuvres en réalité virtuelle, en réalité augmentée ou des films 360°, des récits documentaires interactifs et des webséries à expérimenter... ainsi que des podcasts en partenariat avec France Culture », le tout sous protocole sanitaire.

Côté portefeuille, la billetterie du Fipadoc est en place. Le pass pour la semaine est à 30 € en plein tarif et 15 € en demi-tarif, la séance à 6 € en plein tarif et 3 € en demi-tarif. Pour le pass d’une journée, un tarif unique est fixé à 10 €. Plus qu’à espérer qu’aucun imprévu n’entraîne d’annulation de cette belle fête du documentaire !

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