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Un festival pour célébrer l'humain, la nature et la littérature

Le festival Lettres & le Vivant, imaginé par Christelle Dierickx et organisé par l'association culturelle Lumak, se tiendra à Saint-Jean-de-Luz, du 20 au 22 mai prochain.
Des livres rangés dans un casier dans une librairie.
Les organisateurs souhaitent installer l'événement dans la durée, pour partager et transmettre une conscience écologique importante de nos jours, le tout, grâce à la lecture.

Du 20 au 22 mai, la toute première édition du festival Lettres & Le Vivant prendra possession de plusieurs lieux importants de Saint-Jean-de-Luz pour des rencontres, expositions, spectacles, projections de films, le tout avec pour fil conducteur, la littérature, l'être humain et la nature.
 
« Depuis plusieurs années, le contexte général est difficile. Je pense qu'on a tous besoin de se retrouver. On a besoin de recréer du lien entre nous mais aussi avec la nature, qui n’est pas un décorum », commence Christelle Dierickx, gérante de la librairie Le 5e Art.
 
« La littérature est un refuge, une échappée de la réalité. Mais c'est aussi un excellent moyen de mieux interroger cette réalité. Développer son esprit critique, sa curiosité, apporter des éléments de réflexion aux problématiques actuelles. On protège bien ce que l'on connaît bien. C'est pour cela que nous souhaitons proposer toutes ces animations avec une approche conviviale du partage et de la pédagogie ».
 
Un programme riche, destiné à toutes les formes de littérature (BD, romans, essais, polars, jeunesse, etc.) et à tous les âges. La journée du vendredi sera dédiée aux scolaires. Les maternelles participeront à des ateliers créatifs grâce à la présence d'autrices-illustratrices (Hélène Druvert, Amaia Hennebutte, Lucile Placin). Les collégiens et lycéens seront eux conviés dans les salles obscures pour la projection des films « Animal » et « Rupture(s) », puis débat avec intervenants.
 
Les deux autres journées seront ouvertes à toutes et tous. Au programme : café littéraire le matin avec Marie Nimier et Eric Fottorino (parrain de cette édition inaugurale, il fut directeur du journal Le Monde, il a fondé Le 1 Hebdo et la revue Zadig).
 
L’après-midi café littéraire avec Aurel et Alexandre Lacroix (directeur de Philosophie magazine).  Dimanche café littéraire en euskara avec Ur Apalategi, Amaia Hennebutte et Itxaro Borda. Il y aura également une exposition de Patxi Lakarai sur le thème de la cosmogonie à La Rotonde, l’espace librairies.

C'est tout Saint-Jean-de-Luz qui va vivre au rythme du festival Lettres & Le Vivant, puisque les animations sont prévues un peu partout dans la ville basque. Hélianthal et le Trinquet Maïtena accueilleront les cafés littéraires, des ateliers nature seront mis en place au Jardin Botanique, la Rotonde sera la maison des œuvres de Patxi Lakarai, et les médiathèques de St-Jean et Ciboure accueilleront également des animations. Sans compter le cinéma Le Sélect, les lectures à voix haute dans la ville par l’association Théâtre Scaramuccia.
 
Plusieurs associations seront effectivement partenaires de l'événement : Scaramuccia, LINA, Brin d’herbe, EKE, mais aussi Akotze Zain, Resak, Water Family, qui organiseront respectivement un ramassage et nettoyage de la plage Erromardie, puis ateliers pédagogiques pour la préservation de l'eau et des océans.
 
« Nous tenons vraiment à remercier toutes les personnes qui s’investissent dans l'organisation de cet événement. Que ce soient les associations, les commerçants locaux dont Adam, Deuza, Laffargue. La Mairie, l'Institut Culturel Basque, les habitants qui prêtent un logement, Hélianthal et le trinquet Maïtena, les hôtels et restaurants qui nous aident, le cinéma et les bénévoles, etc. », ajoute Christelle Dierickx.
 
« Ce festival c'est une merveilleuse boîte à outils pour développer des projets culturels. Pourquoi ne pas déployer le thème Lettres et le vivant ailleurs au Pays basque ? Le but étant justement de favoriser le plaisir de la lecture et la protection de notre environnement, en s'adressant à toutes les générations, mais sans moralisme ni dogmatisme ».
 
Le festival Lettres & Le Vivant est possible grâce à une campagne de financement participatif. « Le financement participatif est une bonne option quand on démarre. C'est aussi une façon humble et simple d'impliquer tout le monde, et que tout le monde se sente concerné », conclut Christelle Dierickx.

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