Cela fait maintenant plus de vingt ans que son centre-école forme chaque année entre vingt et trente techniciens cordistes, avec un taux de réussite de 80%. Alors que le Syndicat français pour la formation en hauteur préconise un formateur pour quatre stagiaires, ici, ils sont deux pour six élèves.
Le centre est composé d’un hangar de 15 m de hauteur et est équipé de toutes les configurations travaux sur cordes, 300 points d’ancrages, d’une crinoline, d’un pont roulant, d’un mât, d’un pylône, le tout basé dans la zone industrielle de Pierrefitte-Nestlas.
Les formations de base sont plutôt destinées au monde de l’entreprise, telle le « port du harnais et des systèmes antichute ». Celle de CQP niveau 1 correspond au niveau de compétences minimum qu’un cordiste doit maîtriser. Elle s’effectue en 21 jours. Plus compliquée, voici la CPQ niveau 2 & CATC, donnant droit à un diplôme validant le statut du cordiste professionnel. C’est-à-dire qu’il doit faire preuve d’anticipation et d’analyse afin d’accomplir les bons choix techniques sur chantiers : accès complexes, matériels spécifiques, phasage des travaux, voire secourir un coéquipier dans toutes les situations. Tout cela s’apprend en 22 jours, soit 176 heures.
Le secteur est porteur et la demande est forte. En tout cas, davantage que dans les cirques. Bonne chance aux futurs candidats !
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