La Grande enquête avait été lancée le 30 juillet dernier et, en seulement trois semaines, des éléments très intéressants ont pu être engrangés. Le dépouillement des questionnaires remplis par tous ceux que les enquêteurs ont rencontré sur les marchés ou dans les bases de loisirs, a permis de dessiner quelques grandes orientations.
Premier constat essentiel et satisfaisant : parmi les 3.000 personnes interrogées (700 touristes et 2.300 Gersois), 95% des Gersois se disent heureux de profiter de la vie dans le département.
Les gens interrogés avaient en moyenne entre 30 et 50 ans et 60% étaient des femmes, mais sur les marchés, n'était-ce pas un peu normal que la population féminine y soit en plus grand nombre ?
Le calme, la tranquillité, la protection de l'environnement, la beauté des espaces naturels, la convivialité, la solidarité, tels ont été les mots les plus souvent évoqués. Tous ces atouts - sans doute ceux qui ont attiré plus de 10.000 personnes venues du reste de la France pour s'installer dans le département pendant le confinement - sont donc à maintenir en priorité, voire à améliorer.
Quatre points noirs : la santé, la qualité de l'air et de l'eau – qui l'aurait cru ? - l'emploi, celui des jeunes en priorité, et la proximité des services publics. Un point à améliorer nettement le désenclavement du territoire, mais un constat singulier : 76% des gens interrogés privilégient le réseau ferroviaire, alors que seulement 74% optent pour l'amélioration du réseau routier.
Cette démarche participative, à l'initiative du Département du Gers, propose une autre façon de faire de la politique en impliquant les citoyens dans la construction de leur avenir. L’enjeu du #GersCamp était de commencer à élaborer un document qui devait être finalisé rapidement.
Le concept de la ville du quart d’heure…
Philippe Martin aimerait pouvoir appliquer ce concept au département du Gers : pour plus de bonheur pour tous ! L’objectif est que chacun puisse manger, travailler, se divertir, se soigner et se dépenser à moins de quinze minutes de son domicile, à pied ou à vélo.
À Paris, Anne Hidalgo défend ce concept. Il ferait que, ainsi, les parkings se transformeraient en garages à vélos et les écoles et collèges ouvriraient le week-end pour accueillir les habitants qui souhaitent jouer, lire et se détendre. Le principe de ce projet est de mieux utiliser ce qui est déjà construit. Il faut qu’un lieu ait plusieurs usages.
Une ville des proximités où l’on trouve tout ce dont on a besoin à moins de quinze minutes de chez soi. C’est la condition de la transformation écologique de la ville, tout en améliorant la vie quotidienne de ses habitants.
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Article réalisé en collaboration avec le Journal du Gers
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