Ecocert. Plus la peine de vous les présenter, cela fait au moins mille fois que l’on vous parle du leader mondial de contrôle et certification de produits bio (alimentaires, cosmétiques, textiles…), né à L’Isle-Jourdain, dans le Gers.
On dit « né » parce que depuis, ils se sont essaimés un peu partout dans le monde.
Petit voyage rapide, histoire de mettre vos plaquettes à jour. Savoir qu’ils sont nés en France en 1991, qu’en 1994 ils installaient une filiale au Portugal, en Colombie en 1999, au Canada en 2000, en Equateur en 2001, au Japon en 2002, en Allemagne en 2003. Puis pour la seule année 2005, ils s’essaimaient au Brésil, en Chine, en Espagne.
En 2008, c’était parti pour les Etats-Unis, l’Inde, Madagascar, avant pour l’année 2009 de débarquer au Maroc, en Serbie, en Tunisie et en Turquie. 2012 vit la Corée du Sud tomber dans leur escarcelle mondiale, puis le Mexique en 2015 et le Pérou en 2016.
C’est tout ? Non, loin s’en faut, et pour l’instant, c’est au pays des gauchos et du tango que l’on retrouve Ecocert qui vient de s’offrir Argencert, sa petite sœur jumelle argentine, donc. La nouvelle est tombée (sans faire mal) le 2 décembre 2016 grâce à un communiqué tout ce qu’il y a de plus espagnol (vous fatiguez pas, on va vous traduire ça), annonçant que « le Groupe Ecocert confirme sa stratégie de développement en Amérique Latine, région à grand potentiel sur le marché organique. Il complète ainsi un vaste réseau de filiales au Brésil, Chili, Pérou, Colombie et Mexique. »
On y apprend aussi que les discussions entre Ecocert et Argencert avaient débuté en mars 2016, et que le travail de la fondatrice, Laura Montenegro a déjà permis de faire d’Argencert le leader du marché argentin mais aussi paraguayen et chilien.
Va sérieusement falloir vous coller à l’espagnol, amis du bio en tout genre. Ah caray !
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