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Hommages à Christian Pèes et Guy Poulou

L’ancien président du groupe coopératif Euralis et l’ancien maire de Ciboure se sont éteints. Les réactions sont nombreuses pour saluer ces deux personnalités…
Christian Pèes (64 ans) fait partie de la lignée des grands leaders agricoles béarnais, à l’image de ses deux prédécesseurs à la tête d’Euralis, Hubert Buchou et Marcel Cazalé. Des leaders aussi humbles que visionnaires, qui ont su à la fois rester profondément ancrés dans leur territoire et anticiper les grandes évolutions de la société.

Exploitant à Athos-Aspis près de Sauveterre-de-Béarn, il a présidé le groupe coopératif basé à Lescar pendant 20 années, de 2000 à 2021, au cours desquelles l’entreprise a poursuivi sa transformation permanente pour s’adapter aux exigences toujours plus fortes de la société envers le monde agricole, aux changements de comportement des consommateurs et aux enjeux mondiaux de l'agriculture et de l'alimentation.

Il était convaincu de la pertinence du modèle coopératif pour relever tous ces défis, et a défendu ses convictions au niveau international, notamment en présidant la Confédération générale des coopératives agricoles de l’Union européenne.

Passionné de rugby, ce père de deux enfants, était aussi administrateur de la Section Paloise, et le stade du Hameau a salué cet homme unanimement apprécié, samedi, en ouverture du match contre le Stade Français.

Un hommage public, organisé par Euralis, aura lieu ce jeudi 4 novembre 2021, à 10h30 au stade du Hameau à Pau (espace réception) ; il sera ouvert à tous, le pass Sanitaire sera obligatoire.

De son côté, Guy Poulou a effectué 3 mandats comme premier magistrat de Ciboure, de 2001 à 2020. Homme au fort tempérament, il ne laissait pas indifférent et l’importance de son investissement personnel à la tête de la ville a été largement salué, même par ses opposants.

Le chirurgien-dentiste, père de 4 enfants et plusieurs fois grand-père, était diminué depuis plusieurs mois par une grave maladie. Ses obsèques auront lieu mercredi 3 novembre, à
14h30, à l’église St-Vincent de Ciboure. Les drapeaux de la ville ont été mis en berne. Un registre a été ouvert à l’accueil de la mairie jusqu’aux obsèques, afin que les personnes qui le souhaitent puissent laisser un message à la famille.

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