Le premier producteur d'or noir sur le sol français a commencé à se tourner vers d’autres énergies, comme la géothermie, l’hydrogène, la captation de CO2 ou encore l’extraction de lithium.
Arrivé dans l’hexagone en 1997, avec la reprise de forages, notamment ceux délaissés par Esso, Vermilion est devenu le N°1 du pétrole en France. Avec plus de 10.000 barils par jour, il assure 75% de la production. L’entreprise exploite ainsi environ 400 puits avec une trentaine de concessions dont plus de la moitié sont en Nouvelle-Aquitaine : sur le bassin d’Arcachon, entre Lège-Cap-Ferret et Gujan-Mestras ; dans les Landes à Cazaux, Lugos, Mothes (sur Ychoux et Saugnacq-et-Muret), Lucas-Cabeil et Parentis ; et dans le Vic-Bilh sur le Béarn et la Bigorre.
Concernant la géothermie, plusieurs expériences sont en cours pour chauffer des logements sociaux ou des établissements publiques. Dans le domaine de l’agriculture plusieurs projets sont en route, avec le producteur de tomates Tom d’Aqui dans les Landes ainsi que dans les Pyrénées Atlantiques.
Vermilion s’intéresse également à la production d’hydrogène « gris » à partir d’hydrocarbures, à la conversion de déchets plastiques en hydrocarbures, ou encore à la production d’électricité via la géothermie, à la captation et au stockage de CO2 en sous-sol, à l’extraction de matières premières comme le lithium présent dans les eaux souterraines, etc.
Le groupe qui compte 160 collaborateurs, dont plus de la moitié dans la région, et génère des centaines d’emplois indirects, compte bien rester dans les Landes et dans le bassin de l’Adour, bien au-delà de 2040.
Plus d’informations sur le site internet de Vermilion Energy
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