Saint-Jean-de-Luz. Evidemment, quand sur le linteau d'une façade, vous pouvez lire "maison fondée en 1660", ça situe un peu le niveau de tradition et de culture ancestrale cultivée sur les lieux. Ici, depuis des siècles donc, c'est le macaron qui cultive son mystère et ses secrets, révélés au moment d'une dégustation sans précédent. Et tout un pan d'histoire qui s'ouvre sous nos palais charmés.
Ce qu’il faut savoir…
Au moment du mariage de Louis XIV, sa mère et l'Infante d'Espagne, Marie-Thérèse, succombent à la finesse des macarons d'un certain monsieur Adam. Paré Gabéa, comme on dit en basque, ou "sans pareil".
Trois siècles et demi plus tard, c'est Jean-Pierre Telleria-Adam qui perpétue la tradition, héritée de son père Jakes, et qu'il transmettra dans le "secret" à son fiston.
Fabriqués chaque jour à la main, les macarons ne révèlent pas tout le savoir qu'ils contiennent. On sait seulement qu'ils sont faits sans aucun conservateur, à base d'amandes, de sucre et de blancs d'oeufs. Dans la bouche, une pluie d'étoiles et de gourmandise...
Ce n'est pas tout, chez Adam, on est aussi chocolatiers de père en fils, on réalise un gâteau basque signé sous le sceau de l'authenticité, sans oublier les "tourons" à la pistache, à l'orange, à la framboise, au citron, au chocolat ou à la vanille, les synonymes gourmands du massepain.
Les touristes ne s'y trompent pas, qui affluent, nombreux, pour acheter leur "douceur" de chez Adam. Les locaux n'oublient pas non plus de perpétuer cette historique autant que délicieuse tradition d'offrir des macarons à leurs invités. Mais forcément de chez Adam.
Au Pays basque, on ne plaisante pas avec l'histoire.
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