Christian Prudhomme, patron de l’épreuve, avait souligné que le Pays basque "est un terrain idéal pour organiser une compétition cycliste. Il y a aussi ici l'un des meilleurs publics du monde. Donc, la volonté politique, le terrain pour une course emballante, les paysages formidables et la ferveur du public, nous donne un cocktail gagnant pour le cyclisme".
Ce Grand Départ chez nos voisins d’Euskadi, ce samedi 1er juillet, permettra de vivre trois premières journées sur des parcours très accidentés autour de Bilbao, puis entre Vitoria et Saint Sébastien avec une montée au sommet du Jaizkibel qui surplombe la baie de Fontarrabie-Hendaye.
Le 3 juillet, les coureurs s’élanceront d’Amorebieta pour rejoindre Bayonne, après 192 km, sans difficultés majeures.
Le lendemain, mardi 4 juillet, même chose de Dax à Nogaro (182 km), avec en plus la célébration de deux champions de légende : Dédé Darrigade, meilleur sprinter français de tous les temps (vainqueur de 22 étapes du Tour et champion du monde), originaire de Narrosse, aux portes de la cité thermale ; et Luis Ocaña, vainqueur du Tour en 1973, qui a fait ses débuts à 16 ans au Stade Montois, puis qui avait repris une exploitation viticole à Caupenne-d’Armagnac près de Nogaro
Suivront deux étapes de montagne qui pourraient creuser des écarts. D’abord, entre Pau et Laruns (165 km), mercredi 5 juillet, avec les cols de Soudet (1540 m) et de Marie Blanque (1035 m). Et surtout le jeudi 6 juillet, de Tarbes à Cauterets-Cambasque (1355 m), en passant par le col d’Aspin (1490 m) et le mythique Tourmalet (2115 m).
Le 7 juillet, ce sera la traversée de la forêt des Landes, de Mont de Marsan jusqu’à Bordeaux (170 km).
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