Abonnez-vous
Publié le

La Cirerie de Gascogne, tout un terroir révélé par des fragrances

A Eauze dans le Gers, Magalie Buffomène recrée les senteurs de sa Gascogne natale à travers des bougies parfumées. Un voyage olfactif qui convoque les émotions.
La Cirerie de Gascogne, tout un terroir révélé par des fragrances
Elle est née à Eauze et a nourri son enfance des odeurs d’une terre qu’elle affectionne par-dessus tout. Un univers qui va la sensibiliser au rythme des saisons, à une culture gorgée de traditions qu’elle découvrira en compagnie de ses grands-parents : le temps des palombes, des vendanges…

Avec l’éloignement imposé par la vie professionnelle, Magalie prend conscience de toutes ces richesses reçues en héritage, et souhaite évoquer son terroir à travers un produit.

« Je travaillais au développement d’une marque de cosmétiques, et j’avais très envie de raconter une histoire à travers ma propre marque. Il me fallait un produit pour lequel j’avais déjà des compétences, et plutôt simple. J’ai choisi les bougies parce que je les ai toujours aimées ; je trouve qu’elles sont un vecteur intéressant. À travers elles, je peux retranscrire un univers, travailler les équilibres olfactifs comme des assemblages et créer la surprise » raconte-t-elle.

Elle rêve d’une bougie à l’armagnac qui recréerait l’odeur singulière d’un chai, entre bois, humidité et pruneaux. Éric, son époux, maître assembleur et maître de chai, confirme que safran et cuir seront parfaits. L’histoire de La Cirerie de Gascogne est en marche…

Magalie imagine un voyage odorant sur toute une année, et propose d’entrée six senteurs travaillées avec un nez, basé à Aurillac, en fonction de son cahier des charges, et après qu’Éric ait déterminé les pistes à recréer à partir de molécules. Le maître cirier se trouve dans le marais Poitevin, le packaging se fait à Cognac, où vit le couple, les coffrets en bois dans le Lot.

Colombard, figue fraîche et agrumes nous entraînent vers des terrasses ensoleillées frangées de glycines et les fleurs d’acacia que l’on dégustera en beignets ; truffe, petit manseng et miel nous invitent aux premières soirées d’automne ; ail noir, malbec et pruneaux laissent deviner le manteau blanc des Pyrénées à l’horizon, tandis que la campagne s’endort paisiblement…

Les premières bougies font leur apparition en décembre 2019 dans les Offices de tourisme du Gers, chez des cavistes qui apprécient le produit, puis à Toulouse, Bordeaux, Tarbes, Pau… et même dans le quartier du Marais, au concept store parisien “Fleux” qui les repère très vite. Depuis peu, c’est à “La Boutique de Loulou”, qui référence les coups de cœur de la Samaritaine, que les Parisiens viennent découvrir la Gascogne.

Neuf senteurs sont aujourd’hui proposées, et déclinées en diffuseurs « avec des flacons généreux, à l’image des bouteilles d’armagnac » souligne Magalie en riant. Elle a déjà en tête de nouvelles créations, comme la gamme “Retour des vignes”, en collaboration avec la marque narbonnaise Culo, qui recycle les bouteilles en verre pour en faire des vases notamment, dans lesquels elle coulera les six cépages de ses assemblages.

Magalie la présentera au Salon Maison et Objet à Paris, en septembre. En plus de trois autres fragrances inspirées de l’art de vivre en Gascogne…

Informations sur le site internet de la Cirerie de Gascogne à Eauze dans le Gers.

Photos : Cirerie de Gascogne

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire