C’est le Groupe Air France, mis sous forte pression, qui a permis de débloquer la situation, en poussant son prestataire à prendre le risque de relancer une liaison en chute libre (une soixantaine de passagers par jour seulement) et à l’abandon depuis le retrait de Transavia (filiale low-cost d’Air France) le 27 octobre dernier.
Le groupe Regourd Aviation est spécialisée dans la location d'avion avec équipage, les vols charter, le transport de sportifs, le transport corporate, le transport d'équipages, des lignes régulières et la maintenance d'appareils. Il travaille pour plusieurs grands opérateurs dont le groupe Air France. Sa filiale Amelia suit les codes de l’aviation d’affaires.
Du lundi au vendredi, il est donc prévu deux vols par jour entre Pau et Orly (7h30-9h et 17h30-19h) et deux Orly-Pau (9h40-11h10 et 19h50-21h20). Le week-end, il y aura un seul aller-retour. Le samedi, Pau-Orly (7h30-9h) et Orly-Pau (9h40-11h20) ; le dimanche, Pau-Orly (17h30-19h) et Orly-Pau (19h50-21h20).
Les vols seront assurés par un Embraer 145, avec ses « 49 sièges en cuir et une cabine spacieuse ». Et, la commercialisation des vols se fera en partenariat avec Air France, soit via le site internet flyamelia.com, soit via airfrancer.fr
Les tarifs des premiers vols sont affichés autour de 80 euros le trajet simple.
Transavia et Air France avaient abandonné cette liaison lourdement déficitaire (plus de 3 millions d’euros par an). C’est donc un défi de taille pour Amelia.
Parallèlement, on a eu confirmation de la poursuite de la chute du trafic sur l’aéroport Pau-Pyrénées qui est passé sous la barre des 300.000 passagers (268.647 exactement) en 2024. Il est ainsi largement distancé par la plateforme de Tarbes-Lourdes (plus du double, au-delà des 600.000), et encore plus par Biarritz (plus du triple, avec environ 900.000 passagers.
Lire notre article : AÉROPORTS d’ICI - Contrastes saisissants entre Biarritz, Tarbes et Paulien
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