Voilà une conséquence de la réforme territoriale que l'on n'avait pas trop vu venir. L'annonce est venue récemment de la ministre de l'Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lorsqu'elle a signifié qu'un nouveau calendrier scolaire serait déterminé au "printemps", afin de modifier les zones scolaires et les adapter ainsi à la réforme territoriale.
Ce qu’il faut savoir…
Elémentaire mon cher Watson, car l'exemple cité par la ministre explique à lui seul tout l'enjeu : il faut coordonner les territoires qui étaient jusqu'à présent dans des régions différentes, et donc des zones de vacances distinctes, genre l'Aquitaine et le Poitou-Charentes, pour ne citer qu'eux.
Dans le même temps, on évoquera le sort des vacances de printemps, sur lesquelles s'échauffent déjà les esprits, les stations de ski et acteurs touristiques montant au front immédiatement.
Car les dates deviennent primordiales, et notamment le décalage des vacances de Pâques sur le début du mois de mai, fait perdre de la clientèle et des sous aux stations de course, of ski. Pardon les stations de ski, of course.
Tandis que l'annonce de la pré-rentrée des enseignants susceptible d'être modifiée a illico provoqué un préavis de grève du syndicat Snalc, cependant minoritaire. En attendant, on se dirige gentiment vers une suppression des fameuses zones A, B et C, et la dispute surgissant entre parents d'élèves d'un côté, acteurs du tourisme de l'autre, promet quelques délicieux accrochages en perspective. Pour qui les bonnets d'âne ?
Encore un truc simple à mettre en place, et qui va forcément fâcher les uns ou les autres. Ou l'art, très français, de chercher perpétuellement les problèmes.
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